Les syndicalistes du fisc des treize wilayas de l'Ouest du pays se sont réunis à Hammam Bou Hadjar, confortant ainsi les prises de position de leurs collègues des autres régions du pays. Tout comme eux, ils avaient deux questions à débattre, l'une syndicalo-syndicale relative à « l'illégitimité » de la direction actuelle de leur fédération, et l'autre concerne un certain nombre de revendications en faveur des fonctionnaires des impôts. Pour ce qui est de la première qui s'articule sur « l'absence d'une instance représentative à même de prendre en charge les préoccupations de la base syndicale », les présents ont décidé de l'institution d'un bureau de coordination pour combler le vide organique. En termes plus clairs, un cadre syndical indique que c'est le secrétaire général de la fédération des impôts qui est remis en cause du fait d'une fin de mandat largement dépassée et pour sa contestée mainmise sur la mutuelle du secteur (MGTM). Relativement au second point de l'ordre du jour, l'assemblée a arrêté le principe d'une grève, le 2 septembre, au cas où une plate-forme revendicative en onze points n'est pas satisfaite. Il s'agit, entre autres, de la protection juridique des fonctionnaires du fisc, de la réhabilitation de collègues marginalisés ou licenciés, de l'application de l'accord conclu à propos des corps communs, de la réactualisation du régime indemnitaire, de l'augmentation des salaires et de la prime de rendement, de la généralisation de la prime du sud comme de l'attribution des crédits sans intérêts et d'accorder le choix à chacun des agents des recettes de gestion d'opter pour son transfert ou non à l'administration du Trésor.