Le directeur de l'OPGI de Souk Ahras a récemment présenté sa démission du poste à la tutelle pour « des raisons professionnelles » telles qu'invoquées par le même responsable dans sa correspondance, dont une copie a été remise à El Watan. L'office, ébranlé il y a une année par une enquête judiciaire bien avant l'installation du directeur démissionnaire, subit les conséquences de deux décennies de replâtrage administratif malgré l'assainissement engagé courageusement depuis deux années et la guerre déclarée localement contre certains lobbies décideurs. Hérités de cette même période, des dossiers aussi volumineux que ceux relatifs aux rapports de l'OPGI avec les promoteurs et la gestion financière ont été jugés accablants par le directeur partant, lequel directeur avait déclaré antérieurement à El Watan « nous envisageons la démission en cas d'échec dans la gestion ». Objet de critiques et de plusieurs doléances écrites de la part des citoyens et de certains partenaires, l'OPGI de Souk Ahras connaît depuis peu des tentatives d'assainissement en butte à une campagne d'intox et de désinformation où s'entremêlent arrivismes et manœuvres mercantilo-politiciennes. Mesure somme toute légitime entourée d'interprétations.