Nourreddine Guidoum, un ex-directeur des ressources humaines (DRH) de l'OPGI, qui avait également occupé plusieurs postes de responsabilité dont celui de directeur général par intérim, rétrogradé le mois de mai de l'année 2006 et ensuite limogé le 28/04/2007 par son organisme employeur pour « négligence pendant l'exercice de ses fonctions, dissimulation de documents officiels, faux et usage de faux », suite à une décision émanant du conseil de discipline, revient à la charge, après sa réhabilitation par voie de justice pour demander la réparation d'un préjudice financier et un autre moral. Le verdict prononcé par la section sociale, le 06/04/2008, reconnaît au plaignant le droit à la réintégration au poste d'origine ou à un poste équivalent. Aucune suite n'a été, cependant, donnée à sa demande de réintégration ni à ses doléances multiples adressées aux différents responsables jusqu'au jour où nous rédigeons ce papier. Cet ex-responsable, qui a récemment pris attache avec El Watan, muni d'un dossier consistant, insiste sur la partialité des membres de la commission de discipline qu'il dit actionnée par l'ex-directeur de l'office au moment où il souffrait d'une hyperglycémie aiguë et ne pouvait, de ce fait, assister à la séance reportée à une date ultérieure pour ensuite statuer à son insu, d'où une décision de suspension contestée par voie de justice. Notre interlocuteur ajoutera pour consolider ses dires : « L'OPGI, ébranlé depuis une année par une grave affaire de détournement de deniers publics, n'a eu aucune gêne pour réintégrer deux employés poursuivis en justice ». Approché par nos soins, Mohamed-Chérif Aïchaoui, le nouveau directeur, fraîchement installé à la tête de l'OPGI, cite en référence le décret présidentiel 21/96, modifiant la loi 90/11 pour nous signifier que l'office agit dans la légalité et conformément aux textes en vigueur. Tout en nous rappelant que l'affaire remonte à une période lointaine, il dira : « Le poste réclamé par le plaignant est actuellement occupé par l'un des cadres de l'office, et tout changement de l'encadrement nécessite des dispositions qui peuvent déstabiliser un secteur qui n'est pas des moindres ».