L'hôpital régional Ahmed Medeghri manque cruellement de spécialistes. Les urgences médicales sont assurées par des médecins généralistes et les spécialistes ne sont appelés à la rescousse qu'à la dernière minute. La mission chinoise, partie en septembre, n'a pas encore été remplacée. On déplore l'inexistence d'un cardiologue, ce qui a engendré des répercussions parfois fatales sur la santé du citoyen. A titre d'exemple, on a enregistré 6 décès en une semaine, dus à des problèmes cardiovasculaires. La convention signée avec 2 cardiologues privés s'est avérée peu efficace. Les hémodialysés réclament un néphrologue et ce sont des médecins généralistes qui prennent en charge les malades. La maternité de Saïda est confrontée à un manque de spécialistes en gynéco obstétrique, malgré l'aide des résidents d'Oran, venus en renfort.