Les statistiques de la gendarmerie indiquent que les 140 accidents enregistrés en 2006 ont entraîné 27 morts et 257 blessés, alors qu'en 2005, sur les 158 accidents, il y a eu 15 morts et 353 blessés dont près de 70%, nous a-t-on précisé, se sont produits sur la RN6. La journée nationale de la prévention routière a permis, par une approche multidisciplinaire et par des messages adaptés, d'aborder avec suffisamment de profondeur l'ensemble des questions ayant trait à la prévention et à la sécurité routière. Cette initiative a aussi permis de dévoiler au public des chiffres macabres des tragiques accidents et des drames survenus sur les routes. Des routes qui continuent de faucher des vies humaines. Dans les zones urbaines, la sûreté nationale a enregistré, en cette même période, 108 accidents ayant entraîné la mort de 11 personnes et fait 112 blessés. Un triste bilan de 38 morts et de 369 blessés, pendant l'année courante. Des blessés dont certains ont été atteints de traumatisme. La majorité de ces collisions, nous a-t-on affirmé, sont causées par les facteurs humains, des facteurs liés au jeune âge des conducteurs, lesquels sont souvent inexpérimentés. La cause est aussi souvent liée à l'excès de vitesse, à la vétusté des véhicules, mais aussi à l'état des routes. Ce triste bilan intervient en dépit des mesures préventives mises en œuvre par des brigades d'intervention, implantées dans les zones sensibles. A titre indicatif, sur les 2 158 diagnostics effectués en 2006 par l'Agence du contrôle technique, 452 véhicules ont présenté de graves défaillances et ont été interdits de circulation.