Durant le premier semestre de l?année 2003, les statistiques de la Gendarmerie nationale indiquent le chiffre effarant de 12 592 accidents durant lesquels 1 595 personnes ont trouvé la mort et 21 095 ont été blessées. Même si une légère baisse est enregistrée, comparativement à l?année dernière où 21 729 accidents avaient été enregistrés faisant 3 193 décès et 35 462 blessés. En l?absence du bilan global de l?année, ce bilan reste néanmoins très lourd. L?année 2003 augure d?un chiffre bien plus élevé comparativement aux autres années. Selon ces mêmes chiffres, l?année 2003 a atteint des pics alarmants durant la période estivale , puisqu?en espace de deux mois (juin et juillet 2003) 4 369 accidents ont été signalés à travers le territoire national occasionnant la mort de 574 personnes et 7 403 blessées. Dans la région algéroise et durant la période allant de janvier à août, les éléments de la Protection civile sont intervenus dans 3 385 accidents de la route et ont enregistré 3 121 blessés et 96 décès. Durant le ramadan, les accidents de la circulation survenus sur l?ensemble du pays ont occasionné ?du 27 octobre au 25 novembre ? la mort de 253 personnes et des blessures, de gravité diverse, à 2 995 autres. La période allant du 29 au 4 novembre a été la plus meurtrière , un nombre record d?accident a fait 64 morts et 664 blessés. Les routes occupant la première place dans ce palmarès macabre sont Alger, Blida et Bouira avec respectivement 40 , 37 et 13 accidents. À l?Ouest, la ville de Tlemcen se place en tête du classement avec 24 accidents devant la ville d?Oran 15 accidents, la wilaya de Mostaganem et Mascara avec 13 accidents. En revanche, pour la région Sud-Est, Sétif a pris la tête du tableau avec 18 accidents devant la ville de Constantine avec 16 accidents qui ont provoqué des pertes humaines et causé des dégâts importants. La vitesse et les dépassements dangereux , le non-respect des règles de sécurité routière, les man?uvres dangereuses et autres pertes de contrôle sont les principales causes, sans omettre la défectuosité des routes qui est un facteur aggravant. Concernant les routes, les statistiques de la Gendarmerie nationale classent la Route nationale n° 5 comme étant la plus meurtrière. Elle est suivie par les RN 44 , 4, 2,1 et enfin la n° 7. Le facteur humain est malheureusement l?une des principales causes qui surviennent sur les routes et qui fauchent la vie des usagers et des piétons.