Des locaux tavernes Les habitants de la cité des 300 Logements CNEP, située près de celle des 500 (ex-ferraille) sont en train de vivre le calvaire. Les locaux éventrés sous les bâtiments sont marécageux, les conduites d'eaux usées n'existent plus, des liquides de toutes les couleurs et les odeurs nauséabondes forment une fange inidentifiable. Les couples d'amoureux viennent s'y ébattre quand le temps est mauvais, même chose pour les picoleurs et drogués de tous genres, ils en font un asile dès qu'il bruine un peu. On ne sait absolument pas sur quoi ou sur qui on risque de tomber. Les services de sécurité n'y sont visibles que le jour ou lors de la visite d'un responsable. N. L. Aïn Roua : Du neuf en ruine Bâtis en 2000, affectés en 2006, les 60 Logements sociaux de Aïn Roua, localité située à 25 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Sétif, ne sont toujours pas occupés par les bénéficiaires qui ne savent plus à quel saint se vouer. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, 20 unités sont inhabitables, car ils sont en ruine. L'irrespect des normes de construction en est la cause. Pour le directeur de l'OPGI, les logements seront distribués une fois l'opération de réhabilitation achevée. Cette réponse n'a pas convaincu les citoyens concernés qui attendent depuis des lustres, d'autant que les travaux de réhabilitation avancent à pas de tortue. « La patience a des limites. Nous sollicitons l'intervention du wali pour mettre un terme à notre calvaire », diront les bénéficiaires à bout de nerf. L. H. Dix ans après Lancée en 1997, la maison d'hôtes de la municipalité de Sétif qui a vu défiler deux équipes communales, est, dix ans après, toujours inachevée. Une fois, ce sont les problèmes financiers qui mettent leur grain de sel, une autre fois, c'est l'humeur des décideurs, voulant transformer la maison en cabinet du maire, qui freine ce projet ayant consommé de nombreuses délibérations et des milliards du contribuable qui n'a aucun droit de regard sur les dépenses de l'argent public. A cause des récurrents changements d'avis, la bâtisse ayant consommé des tonnes de matériaux de construction « jetés par la fenêtre » a subi, sans brancher, les « transformations » décidées par des gestionnaires n'ayant pas pensé un instant qu'ils dilapident le bien public. Aux dernières nouvelles, la maison d'hôtes ayant battu tous les records de réalisation (dix ans, qui dit mieux ?) est en voie d'achèvement. K. B.