Sur les 1012 dossiers déposés l'année dernière (2006) à l'ANSEJ de Boumerdès, 885 ont été jugés éligibles par cette agence et 234 seulement ont pu trouver le financement nécessaire au lancement du projet. Ce taux d'aboutissement légèrement supérieur à 20% des projets initiés par des jeunes chômeurs, qui peinent à décrocher l'apport des banques, renseigne sur toutes les difficultés rencontrées sur ce chemin. En effet, de nombreux chômeurs ont été déçus et découragés et ont dû abandonner leur projet à cause de ces mêmes difficultés. Les 1012 candidatures de l'année écoulée devaient créer 2678 postes d'emploi et, théoriquement, les 885 accords exprimés par l'agence (87,54% des dossiers) devaient en créer 2333. Mais concrètement, 594 emplois seulement ont pu être créés, soit un taux de 25% par rapport aux prévisions de l'agence. Ce qui, toutefois, n'est pas négligeable dans l'absolu, vu les dégâts que fait le chômage dans le tissu social. Le taux de concrétisation des projets avec l'Ansej de l'année 2006 est pratiquement le même que celui enregistré depuis le lancement de ce dispositif. Car 2323 dossiers ont été financés sur un total de 10302 déposés à l'antenne de Boumerdès depuis la création de l'Ansej. Ce qui représente 22,54%. L'Ansej, elle, a délivré au total 9054 attestations d'éligibilité, soit une réponse favorable pour quelque 88% des postulants. Pour l'année 2006, le plus grand nombre d'attestations d'éligibilité a été enregistré dans le secteur des services avec 562 cas qui devront créer 1328 postes d'emploi si tous les dossiers aboutissent. Viennent ensuite les secteurs de l'artisanat (181 attestations), la pêche (38), l'agriculture (35), l'industrie (45) et la maintenance (13).