A l'ANGEM (agence du micro crédit), 803 dossiers ont été déposés par les jeunes à la recherche d'un financement. 629 d'entre eux ont reçu l'éligibilité pour leur projet. Mais, seul le financement mixte (ANGEM-promoteur) semble avoir fonctionné. Quelque 476 dossiers ont été financés, alors que pour le financement triangulaire (banque-ANGEM-promoteur), sur les 141 dossiers éligibles, aucun dossier n'a été financé à ce jour. Les banques piétinent et suivent avec lenteur ce dispositif. Or certains jeunes, à mi chemin de leurs projets, restent dans l'expectative. Ces derniers se trouvent dans une situation presque sans issue, faute de financement dans les délais. Dans le but d'inciter les jeunes en quête d'emploi à s'impliquer davantage, l'ANSEJ a lancé des journées d'information à travers l'ensemble des communes, y compris dans les localités les plus reculées, nous affirme le responsable de cette agence, à l'exemple de Oulakak et Fortassa, situées aux confins de la bande frontalière. D'autre part, des programmes de formation consacrés à la gestion et à la comptabilité ont ciblé 45 jeunes promoteurs, gérants de micros entreprises. 4 promoteurs ont suivi un cycle de formation sur la pierre taillée à Tlemcen. Sur les 152 dossiers déposés dans cette agence, 130 ont été éligibles pouvant entraîner 320 postes d'emploi, en particulier dans les secteurs du Bâtiment, de l'Agriculture, de l'Artisanat et les services. Lenteurs Sur les 74 projets accordés à ce jour par les différentes banques, 52 projets déjà financés ont généré quelque 154 emplois. Pour remédier à la pauvreté, à l'exclusion, à la marginalisation et au chômage, l'Etat a mis en place trois agences, à savoir l'ANSEJ, l'ANGEM et la CNAC, considérées comme de multiples solutions visant à insérer un plus grand nombre de jeunes et moins jeunes sans emploi. La lenteur des banques est due essentiellement à l'inexistence dans toute la wilaya, de succursales bancaires. Les petites agences bancaires locales n'ont aucun pouvoir de décision. Les unes dépendent directement de la wilaya de Saida et les autres de Tlemcen. D'aucuns souhaitent ardemment l'installation de véritables succursales dans le chef-lieu. Des banques en mesure de contribuer au développement de la wilaya, dans les divers secteurs d'activité.