« Vous travaillez pour nous ou contre nous ? » Il est à parier que les membres de l'équipe de télévision chargés d'assurer la couverture des sorties médiatiques du président de la République passeront un mauvais quart d'heure après « l'incident » qui s'est produit, hier, à Alger, à l'occasion de l'ouverture des travaux de la conférence africaine sur l'énergie nucléaire. En inondant de lumière la salle de conférences de l'hôtel El Aurassi, ils auront, pour ainsi dire, empêché le chef de l'Etat de lire correctement son discours. Aveuglé par l'intense lumière des spot lights, le président Bouteflika a bien essayé, par des petits gestes, d'attirer l'attention des membres de cette équipe afin qu'ils pallient au problème. Mais en vain. Il aura fallu qu'il fasse une remarque en plein milieu de son discours pour qu'on daigne enfin réduire l'intensité de la lumière. « Vous travaillez pour nous ou contre nous ? », avait-il dit notamment à l'adresse de son équipe de télévision. Des journalistes empêchés d'assister au conseil de l'exécutif à Tizi Ouzou Des journalistes de la presse écrite à Tizi Ouzou ont été empêchés d'assister au dernier conseil de wilaya, tenu dimanche dernier, dans l'ancien siège de l'APW pour l'examen du secteur de l'habitat. Les agents de sécurité, postés sur place, avaient signifié à notre confrère du Soir d'Algérie qu'un ordre d'interdire l'accès à la salle à toute personne, venue en retard pour la réunion, leur a été donné par le responsable du protocole du wali. Notre consœur du quotidien arabophone El Moustakbel a pu suivre les travaux du conseil de l'exécutif après que le garde du corps du wali eut expliqué aux deux agents que la presse n'est pas concernée par cette mesure qui vise uniquement les responsables de l'administration. Notre consœur du quotidien francophone Info-Soir a rencontré le même problème. Ce genre de comportement contre la presse n'est pas nouveau à Tizi Ouzou. Lors des différentes sorties du wali sur le terrain, les journalistes ont souvent éprouvé d'énormes difficultés à accomplir leur mission. Guidoum promet au MCA de disposer du stade de Koléa Il y a quelques jours, le ministre de la jeunesse et des sports, Yahia Guidoum, a reçu le président du directoire du MC Alger, Omar Katrandji. Au cours de l'entretien, le dirigeant mouloudéen a demandé au ministre l'autorisation d'utiliser les infrastructures du stade de Koléa pour les entraînements et les rencontres officielles des Vert et rouge. Le premier responsable du secteur du sport et de la jeunesse a conditionné son accord à l'inauguration officielle du stade qui serait faite par le président de la République, bien sûr. Pour rappel, la construction de ce stade a été inscrite au programme de réalisation du secteur en 1984. C'est un projet qui date de plus de vingt ans. La réception du stade, son homologation et la programmation des rencontres de football ont pris beaucoup de retard. C'est une enceinte qui aurait dû être mise à la disposition des sportifs depuis au moins dix ans. Le « génie » de la Seaal Un citoyen s'est présenté à notre rédaction pour nous mettre au courant d'une fuite d'eau au niveau de la rue Omar Benaïssa, (n°60) qui ruisselle depuis des mois.Les services en question de la Seaal ont daigné réagir pour réparer l'anomalie et arrêter la perte de centaines de mètres cubes de cette denrée précieuse. Mais voilà que lesdits services, après être intervenus, n'ont pas trouvé mieux que d'user de leur génie en « bloquant » carrément la conduite pour les riverains, croyant que la « desserte d'eau » était un piratage. S'en est suivi un branle-bas de combat au niveau de l'unité Seaal Alger, Nord de Bologhine. Il a fallu convaincre les « responsables » que la canalisation d'eau desservant le quartier est bel et bien une conduite régulière de la Seaal et que les abonnés honorent régulièrement leurs droits. Auparavant, l'unité de la Seaal Alger Nord a été interpellée, plusieurs fois, sur la fuite d'eau en question et il a fallu, soulignent les riverains, attirer l'attention de la presse pour que les services se mettent en branle.