Sur le plan infrastructurel, le département de Mme Khalida Toumi a bénéficié, au titre d'un programme complémentaire pour le parachèvement des projets inscrits depuis 2005, d'un financement assez conséquent pour l'étude, la réalisation et la restauration de plusieurs ouvrages. Ainsi, il est prévu le lancement du projet au cours de cette année d'une « grande salle d'une capacité d'accueil de près de 12 000 sièges dans la capitale ». D'autres grands chantiers culturels sont au programme cette année. Il s'agit de la pose de la première pierre du Centre arabe d'archéologie, le lancement de l'étude de la Bibliothèque arabo-latino-américaine, du Musée national d'art contemporain (travaux en cours dans les ex-Galeries algériennes), du Centre national de restauration des biens culturels, du Centre national de recherche en archéologie, du Musée de la miniature, de l'enluminure et de la calligraphie (prévu dans le palais Mustapha Pacha), de Dar Abdeltif (en cours de restauration), de l'amphithéâtre Fadila Dziria (prévu dans l'enceinte de l'Insm) et de la salle Atlas (en cours de réhabilitation). Par ailleurs, il y a lieu de relever certaines salles qui font l'objet de réfection, comme la salle Ibn Khaldoun, inscrite au programme des salles devant abriter les manifestations, l'antre du TNA, qui sera relifté de l'intérieur, sans compter les autres sites et palais historiques dans la wilaya d'Alger, qui sont soit fermés ou en cours de réhabilitation, à l'image de la Citadelle ou Dar es soultane qui semble constituer un souffre-douleur à nos spécialistes en restauration.