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Grosses dépenses et crédits sans garanties
Publié dans El Watan le 17 - 01 - 2007

Boumechhour Saïd, témoin, est membre de la commission installée au début du mois de mars 2003 par l'administrateur provisoire pour faire le constat de la situation à El Khalifa Bank.
Avant, il exerçait dans cette banque en tant qu'inspecteur à l'inspection générale depuis mai 2000, période de son recrutement. « J'ai été chargé par Agaoua, alors chef de mission, de faire le constat. J'ai compté les espèces, dont une partie était entreposée à Hussein Dey », dit-il, en affirmant avoir été mis au courant de l'annexe de Hussein Dey par Agaoua, chef de mission. Entre temps, ajoute-t-il, Agaoua et Hannache sont partis à la direction de la comptabilité pour avoir les états entre sièges en suspens. Il dit n'avoir pas rencontré Akli Youcef, le caissier principal, mais Chebli. La présidente lui demande si ce dernier lui a parlé des 11 écritures entre sièges (EES). Le témoin déclare que son coéquipier et lui ne sont que des exécutants. « Il y avait un interlocuteur qui était Agaoua. » Selon lui, lorsque le chef de mission est revenu, il avait entre les mains une enveloppe contenant les 11 EES, disant qu'elle lui a été remise par le directeur de la comptabilité. « C'était un nivellement d'un déficit à la caisse principale », note-t-il. La juge l'interroge s'il les a vus et quelle a été sa réaction. « Agaoua me les a montrées et il y avait de quoi être stupéfait. C'était incroyable. Les montants étaient en dinars et en devises. ça a été d'ailleurs mentionné dans le rapport établi par Agaoua. » A la question de savoir si le témoin était au courant des EES venues des agences, il répond : « Les EES arrêtées au 31 décembre 2002 contenaient celles de trois agences : Les Abattoirs, El Harrach et Oran. Les montants n'étaient pas comptabilisés. C'est alors qu'on nous a demandé de revenir à des états plus récents et on a pu retirer tous les suspens, remis à M. Djellab. Je ne me rappelle pas des montants, mais ils étaient énormes. » Le procureur général l'interroge si Chebli, de la comptabilité, l'a informé du déficit. « Non », répond-il. Il explique qu'il n'a rien trouvé d'anormal dans la caisse principale lorsqu'il est venu faire le constat. Le procureur revient à la charge et demande au témoin ce que représentaient pour lui les 11 EES. « C'est de l'argent qui est parti et les EES sont restées en suspens à la comptabilité. » Le magistrat : « Soyez plus clair. » Le témoin : « C'est du vol. » Le procureur général revient à l'inspection de 2000 avec Mir Ahmed. « Oui, nous avons inspecté de nombreuses agences où nous avons enregistré des déficits caisses, des crédits sans garanties et sans dossiers ainsi que de grandes dépenses. Ces anomalies ont été portées sur un rapport transmis aux responsables. » Il cite les « plus importantes » comme étant les agences de Chéraga, Blida, Oran, les Abattoirs et Constantine. Pour lui, il n'y avait aucune organisation, absence de registres et de brouillons de caisses de certaines pièces comptables, etc. Interrogé sur la relation entre les agences, la caisse principale et la direction de la comptabilité où les EES ont été trouvées, le témoin déclare : « Je pense qu'ils ont créé ces EES pour camoufler le déficit. Ce n'est pas normal. C'est même illégal. » La présidente reprend la parole et lui demande quelle était la différence entre la période durant laquelle Youcefi, l'inspecteur général, était en poste et celle où il exerçait sous la coupe de Mir Ahmed. « Avec Youcefi, c'était normal. Ma première mission a été El Oued. Je lui ai dit qu'une semaine ne me suffisait pas. Il m'a donné plus de temps. Avec Mir Ahmed, les missions étaient limitées dans le temps et étaient menées par une équipe de deux inspecteurs, alors qu'avec Youcefi, nous étions deux. C'est impossible de contrôler une agence comme cela. » Sur les agences qu'il a visitées, il cite le cas d'Oran où il a constaté une désorganisation de la caisse. « Des quantités énormes de pièces de monnaie dans des sachets entreposés çà et là, par exemple, au point où je suis resté jusqu'à 20 h pour pouvoir les compter toutes. J'ai veillé toute la nuit dans ma chambre pour contrôler les pièces comptables de tous les services. J'ai constaté qu'il y avait énormément d'opérations de remises de chèques, des dépassements de crédits, crédits sans garanties... Bref, il y avait de tout. C'était l'anarchie. Le rapport a été rédigé et remis à Mir Ahmed. Je n'ai même pas gardé de copie. » « Et les suites », lui demande la présidente. « Rien », répond le témoin. La présidente lui demande alors s'il avait remarqué, lors de la mission de constat de mars 2003, quelque chose à la caisse principale. « Non » dit-il. La juge appelle Chebli, installé au box des accusés : « Pourquoi ne pas avoir parlé des EES aux inspecteurs ? » L'accusé : « La question ne m'a pas été posée. » La juge : « Ils doivent deviner selon vous ? » L'accusé : « Ils ne m'ont pas posé la question. » La présidente s'énerve et parle en haussant le ton. L'accusé : « Ils m'ont demandé la situation de la caisse et celle des transferts de la veille, je les ai remises. » « Et les EES ? », lui lance-t-elle. Chebli persiste : « Personne ne me les a demandées. » La juge : « Pourquoi selon vous ? » L'accusé : « Parce que l'objet de la mission était le constat des espèces, pas les suspens. » La présidente appelle Akli Youcef, qui l'informe que lorsque Agaoua et son équipe sont venus, il était à Hussein Dey. « As-tu informé Agaoua des 11 EES ? » L'accusé : « Cela n'entrait pas dans le cadre de la mission. Quand ils sont venus, c'était un travail normal. J'avais déjà régularisé ces EES. Le PDG m'a dit de les régulariser en attendant qu'il envoie les justificatifs. Elles étaient là-bas. » La présidente l'interroge sur le montant. « A peu près un milliard de dinars », répond-il, précisant qu'il s'agit des agences d'El Harrach, des Abattoirs et Oran, sans pour autant savoir pourquoi ces trois agences. Elle insiste : « Pourquoi vous ne l'avez pas informé ? » L'accusé persiste à dire qu'il les avait régularisées et qu'à ce titre elles n'étaient plus à son niveau. « Qui a pris l'argent ? », lance avec virulence la présidente. « Monsieur le PDG », répond Akli. La juge lui demande s'il attendait que la commission les découvre, ce qu'il dément. « Vous avez entendu M. Agaoua dire que ces EES c'était pour camoufler le déficit. » Une révélation que l'accusé récuse. La magistrate lui rappelle ses déclarations selon lesquelles Moumen venait parfois personnellement récupérer les montants à la caisse. « Il venait parfois à l'agence les récupérer, mais je veux ajouter aussi qu'il n'y avait pas de déficit, puisqu'il a régularisé la situation. » Il refuse le fait que ce soit la mission de contrôle qui ait découvert les EES. « Vous voulez dire que ce sont eux qui les ont découvertes ? Non Madame la présidente. Le défunt Aloui m'a appelé me demandant de rejoindre le siège avec Chebli. Arrivé sur les lieux, il m'a montré les EES, je leur ai confirmé que les sommes étaient sorties sans justificatifs, sur ordre de Moumen, lequel s'est engagé à les ramener après », dit-il avant d'être interrompu par la juge. « Donc tu as régularisé avec de l'air », lui dit-elle. « C'étaient les ordres de Monsieur le PDG. » Très en colère, la magistrate l'interroge si un jour, de 1998 à 2003, il a eu des remords quant à cet argent que prenait Abdelmoumen et qui appartenait aux déposants. L'accusé : « C'était l'argent de sa banque. » Elle lui fait savoir que Mir Ahmed avait dit la veille être passé entre 17h et 17h30 récupérer l'argent, alors que lui venait d'affirmer que jamais il n'a remis de sacs durant la nuit. « Mir Ahmed est passé entre 15 h et 1 h » se défend-il. La présidente revient au témoin Boumechhour Saïd et lui demande si une EES suffit pour camoufler un déficit. « Oui, mais en matière de comptabilité seulement », répond-il. Elle appelle à la barre Hammache Hassène, un témoin qui a fait partie de la mission de contrôle installée par Djellab. Il travaillait à El Khalifa Bank au département de formation comme formateur. Djellab lui a fait appel, explique-t-il, du fait que c'est un retraité du CPA et aussi pour ses connaissances en matière de commerce extérieur. Sous la coupe d'Agaoua en tant que chef de la mission de constat, il est chargé du contrôle de la caisse principale, c'est-à-dire le comptage du physique et le comptable. « Ce qui m'a étonné, c'est de trouver un manque de 1200 DA et un surplus de 400 francs suisses. Ce qui est très infime pour une caisse principale. J'ai même félicité pour l'exploit de Akli Youcef. » Il reconnaît néanmoins avoir remarqué l'absence de registres, un seul micro pour la comptabilité. « Est-ce qu'Akli Youcef vous a informé des suspens ? », lui demande la juge. Le témoin répond : « Non. Mais je lui ai dit que notre mission n'allait pas s'arrêter là. Nous allons arriver aux suspens. »
« Les traces existaient nécessairement »
La magistrate interroge le témoin s'il avait fait le comptage du physique qui était entreposé à Hussein Dey. Il répond par la négative. « Comment avez-vous arrêté la situation sans le compte de cette partie ? », lui demande-t-elle. « Et si les 2 milliards de dinars étaient là-bas ? », demande la magistrate. Le témoin lui fait savoir qu'il a pris le soin de tirer les états de l'informatique de la caisse principale. « C'est là que nous avons su que les EES n'étaient pas débouclées à la comptabilité. C'est-à-dire qu'ils ont essayé de niveler la caisse. » La juge lui demande si Akli Youcef lui avait parlé des EES, ce que le témoin a récusé. Elle l'interroge sur le surplus qu'il y avait à la caisse principale. « Logiquement il ne devrait pas y avoir d'excédent. Il y a des seuils à ne pas dépasser et qu'ils n'ont pas respectés. Normalement, ils devaient verser le surplus dans le compte d'El Khalifa Bank à la Banque centrale », dit-il, sans pour autant pouvoir expliquer pourquoi El Khalifa Bank ne transférait pas ses fonds vers la Banque centrale. Il note que ces versements étaient enregistrés et comptabilisés et le caissier principal devait avoir des accusés de réception et de remise. « Les traces existent nécessairement », conclut-il. Il précise que la mission n'avait pas travaillé dans le fond, mais que superficiellememt. Elle n'a fait que constater le physique et le comptable du jour. A une question sur l'opération de régularisation des EES, il affirme : « On a débité le compte caisse et crédité le compte comptabilité. » Pour lui, il y avait énormément d'argent à Hussein Dey. L'avocat d'El Khalifa Bank, en liquidation en tant que partie civile, interroge le témoin s'il avait demandé le montant entreposé à Hussein Dey. « Si nous n'avions pas le montant, nous n'aurions pas pu arrêter le déficit de la caisse. » Le témoin affirme qu'il a pris connaissance de l'existence de l'annexe le jour même de l'inspection. Il indique également que la Banque d'Algérie était dans l'obligation de contrôler les agences. Il finit par lancer : « J'imagine mal un PDG aller à la caisse principale et prendre de l'argent dans des sachets. C'est impossible. » La magistrate appelle deux autres témoins, mais ils sont absents. Elle rappelle Akli Youcef pour lui demander de s'expliquer sur l'annexe de Hussein Dey. « Ce coffre a été ouvert à la fin 2002 après le gel des transferts de et vers l'étranger d'El Khalifa Bank. Les coffres de la caisse principale n'arrivaient plus à contenir les montants qui arrivaient. J'ai appelé le PDG, je lui ai parlé du problème, et il m'a proposé les coffres de Hussein Dey, qui étaient sécurisés. » La magistrate : « Il t'a donné instruction par téléphone, sans aucun papier et sans passer par le DG de la banque et tu exécutes. Hammache a dit qu'il t'a interrogé sur les suspens et tu ne lui as rien dit. » L'accusé maintient sa position. « Ce n'est pas vrai. Il ne m'a pas posé la question. » La juge appelle le témoin Hammache pour la confrontation. Ce dernier confirme ses propos. L'accusé déclare : « C'est lui qui le dit. » Elle lui relance la question de la prise de conscience pour tirer la sonnette d'alarme. « C'est la banque de Abdelmoumen et et moi je tiens la caisse. Je suppose que c'est son argent. » La juge lui fait savoir qu'il s'agit de l'argent des déposants. L'accusé : « Non de Khalifa, Mme la présidente. » « Si c'était son argent, pourquoi il vous a installé en tant que caissier et vous a donné un salaire. Il aurait pu les garder chez lui ? », lui lance-t-elle. Akli revient sur les chiffres de Hussein Dey et déclare qu'il n'a jamais remis les montants à la commission, qui étaient de 1,5 milliard de dinars. « J'ai ramené l'argent et M. Djellab m'a donné instruction de verser tout l'excédent à la Banque centrale. Après le gel des transferts le 27 novembre 2002, le PDG m'a donné ordre de ne plus verser l'excédent à la Banque centrale. Mais je ne sais pas pourquoi. Avant je faisais les versements. Et le département de trésorerie était chargé du suivi. » Akli Youcef déclare n'avoir pas informé son DG mais parlé directement avec le PDG. « De toute façon, tout le monde savait que les versements ne se faisaient pas à partir du moment où des sommes énormes étaient entreposées. » La juge lui demande si les sorties de fonds étaient plus importantes ou moins après le 27 novembre 2002. L'accusé répond : « Normales », précisant ne pas savoir combien de fois, peut-être une ou deux fois, sur ordre du PDG. « M. Baïchi, directeur de la trésorerie, m'avait demandé de reverser à la Banque centrale, sur ordre de Moumen, mais quelques jours plus tard, Moumen lui-même m'avait dit d'arrêter. » La juge revient sur les sommes remises de la caisse principale. « Je donnais aux personnes envoyées par le PDG, sur son ordre et à son profit. C'étaient des sommes en devises et en dinars. » La juge appelle une seconde fois, Mir Ahmed, inspecteur général adjoint d'El Khalifa Bank pour une confrontation avec le témoin Boumechhour, ancien inspecteur de Khalifa. « Boumechhour a dit que tu as limité la durée des missions et le nombre des inspecteurs par mission rendant les contrôles impossibles... » L'accusé répond : « A mon arrivée, il n'y a pas eu de passation de consignes avec Youcefi et je n'étais pas assez documenté quant à la période de création de la banque à l'époque où j'ai pris mes fonctions. De 15 à 20 agences, nous sommes passés à 80. Mon effectif était réduit. Il fallait mettre un inspecteur pour une semaine de travail. » Il indique que les missions de contrôle ont été achevées par des rapports détaillés et des recommandations, qui, selon lui, n'ont pas eu de suite, d'autant que la situation des agences était anarchique. A la question de savoir s'il avait contrôlé Khalifa Airways ou la DG de la banque, il répond : « Non. Elles n'étaient pas dans le programme. » A propos de ses voyages avec Abdelmoumen, il affirme avoir accompagné son PDG en Arabie Saoudite pour servir d'interprète entre lui et une société grecque auprès de laquelle il devait acheter les stations de dessalement d'eau de mer. Il y avait avec nous Ragheb Echamaâ, qui avait servi d'intermédiaire. Il avait également voyagé aux côtés de Moumen aux USA, en Allemagne, à Dubaï et en Belgique.


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