En tant que structure locale d'encouragement à l'auto emploi, l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), par la voix de ses responsables, a estimé « satisfaisant » le bilan de ses activités relatives aux opportunités en matière d'accès à la micro entreprise. Ainsi, sur un volume global de 16 837 dossiers de projet d'investissement, formulés par les jeunes promoteurs, 13 528 projets dans diverses activités pouvant générer près de 42 031 emplois directs ont été traités et déclarés éligibles au dispositif de l'ANSEJ. D'après les chiffres recueillis auprès de cet organisme, les demandes d'investissement ont touché pratiquement tous les secteurs d'activités, avec une prédominance du secteur des services, avec 37,70%, suivi des transports (22,10%) et de l'artisanat (17,38). La distribution de ces projets par commune place Oran en tête avec 44,82%, Es Senia avec 22,55% et Aïn El Turck avec 8,11%. Il est à noter que la composante féminine est présente avec 19,22% des projets, tandis que 30% des promoteurs ont un niveau d'instruction de formation professionnelle. En terme de dossiers accordés par les banques, 4 376 projets pouvant générer 14 551 emplois permanents ont reçu l'accord de financement, ce qui représente 35% des projets éligibles. Ces accords bancaires ont été notifiés par les cinq banques conventionnelles. Le Crédit populaire d'Algérie (CPA) vient en tête avec 1 276 accords bancaires délivrés, soit 29,15%, la BNA et la BEA viennent en second avec 936 alors que la BADR occupe la quatrième place avec 709 accords bancaires, nous explique-t-on. Même si le chiffre de 4 376 accords bancaires est en soi appréciable, il n'en demeure pas moins qu'il reste en deçà de la demande réelle des jeunes de la wilaya d'Oran. Par ailleurs et dans le cadre du traitement des dossiers en phase d'extension, l'ANSEJ envisage de lancer une opération au profit des micro entreprises en situation d'expansion par l'introduction de « l'extension d'activité » avec bénéfices des aides et avantages de l'ANSEJ. Cette nouvelle mesure donnera le plein sens à l'accompagnement du développement de ces entreprises, partant du fait qu'une micro entreprise qui réussit est celle qui passe à un palier supérieur, à savoir la PME/PMI.