Toutes les opérations ont été inscrites en 2006, et certains chantiers viennent de démarrer au niveau de quelques sites des trois communes de la daïra de Gouraya dans le cadre des projets du programme de développement rural intégré. L'agglomération rurale de Bouhriz, qui vit dans des conditions difficiles un douar situé à l'extrême Sud-Ouest de la commune de Messelmoune, a bénéficié d'une enveloppe financière d'un montant de 16 261 980 DA, destinée à la mise en valeur des terres agricoles, l'ouverture et l'aménagement de pistes, la plantation arboricole et l'apiculture. La commune d'Aghbal a bénéficié également d'une enveloppe financière d'un montant de 43 223 760 00 DA, pour le désenclavement, la mise en valeur des terres agricoles, la plantation des arbres fruitiers et noyaux et enfin l'apiculture au niveau de trois douars déshérités, en l'occurrence Beni Nador ; Khyarnass et Zadra 1. Seul le chapitre de l'apiculture n'a pas encore été entamé. Enfin, une enveloppe d'un montant de 26 885 847 00 DA avait été affectée pour la commune de Gouraya, afin d'investir cet argent dans les projets identiques à ceux des autre communes, mais au niveau des douars de Saâdouna Ouest et Sidi Benyoucef. Donc, un peu plus de 86 millions de dinars sont ainsi affectés pour ces zones rurales enclavées de la daïra de Gouraya. Les populations ont du mal à rejoindre les cités urbaines, notamment lorsqu'il pleut et quand il neige. Femmes, enfants et hommes doivent prendre les risques et emprunter, sur plusieurs kilomètre, des sentiers et pistes pour atteindre leur destination. Il n'en demeure pas moins que cet argent devient inutile pour améliorer les conditions de vie de ces nombreux citoyens qui vivent dans ces sites, en raison de l'absence du suivi des travaux et le non-respect des délais prescrits par les responsables de la wilaya de Tipaza. L'implication des populations dans la réalisation de ces projets vitaux est indispensable. A l'échelle locale, cette absence de communication, relevée sur plusieurs sites d'ailleurs, fait terriblement défaut, ce qui justifie la méfiance des citoyens à l'égard de toutes les initiatives prises par l'Etat, dans le cadre du développement rural intégré