Projet d'une maison pour l'artisanat Parmi les grandes métropoles de l'Algérie, la ville de Constantine est la seule à ne pas disposer d'une maison de l'artisanat. Le projet date pourtant de l'année 2004 après le choix d'une assiette de terrain dans la cité Emir Abdelkader, sur le site de l'ex-bidonville Tennoudji. Il faudra tout de même attendre le premier trimestre 2007 pour obtenir le financement nécessaire pour la réalisation d'un site qui devra rassembler les artisans de la ville. Ces derniers, disséminés un peu partout dans les différents quartiers, tels que Remblai, Polygone et Bardo, réclament surtout une revue à la baisse des loyers de leurs ateliers faisant partie du patrimoine de l'APC de Constantine. Certains n'arrivent plus à s'en acquitter. En l'absence d'un contrat, d'un bail de location ou d'un acte de propriété, ces artisans, dont la plupart activent d'une manière informelle, ne parviendront pas à avoir leurs cartes d'artisans auprès de la Chambre des arts et des métiers, pour bénéficier des avantages accordés par l'Etat au secteur de l'artisanat. Des receveuses contrôleuses à l'ETC En plus d'avoir apporté un souffle nouveau aux transports urbains, transcendés par la mise en circulation d'une cinquantaine de bus flambant neufs et la mise en œuvre d'une nouvelle dynamique, l'Entreprise des transports de Constantine (ETC) vient une nouvelle fois d'innover en recrutant 4 femmes comme receveuses-contrôleuses. De niveau universitaire, ces nouvelles recrues ont pris à bras-le-corps et sans complexe aucun, un « job » réservé jusque-là aux hommes et rien qu'aux hommes. D'après le directeur des transports, il est même envisagé de recruter prochainement la première femme conductrice de bus et poser ainsi le premier jalon d'un programme, où les femmes ne seront plus en reste. Pour rappel, il est utile de souligner que l'ETC en est à sa seconde année d'exploitation. Si l'on en croit les chiffres fournis par la tutelle, cette entreprise exploite à l'heure actuelle 9 lignes et comptabilise jusqu'à 50 000 usagers/jour. Une performance rendue possible par la qualité de sa flotte et des prestations de service qui font sérieusement de l'ombre aux opérateurs privés, régulièrement pointés du doigt pour la médiocrité de leurs prestations et l'état lamentable de leur flotte. Agression au campus Mentouri H. A., 21 ans, une étudiante en biologie, n'en revient toujours pas de la triste mésaventure qui lui est arrivée en plein milieu du campus central de l'université Mentouri. Pour avoir repoussé les avances d'un « dragueur », comme on dit communément, elle a reçu en retour un coup de tête en plein visage, ce qui lui a occasionné une fracture du nez et une incapacité de 14 jours, délivrée par la médecine légale du CHU Benbadis. Les parents de la victime ont tenu à manifester leur indignation, en affirmant que l'agresseur est un désœuvré qui n'avait rien à faire au campus d'autant que son accoutrement et ses faits et gestes avaient de quoi alerter les services de sécurité de l'université. Ils se révoltent également devant le fait que l'institution universitaire ne s'est nullement inquiétée des suites à donner à cette affaire. Pour rappel, le 26 décembre dernier, 3 étudiantes ont été agressées par des voyoux encagoulés et armés de couteaux.