Depuis l'indépendance, dans le domaine de la prise en charge de l'environnement, rien n'a changé à la cité Didouche Mourad. Il y a bien eu cette opération embellissement avec la réalisation d'un grand espace vert bordant le boulevard de l'Afrique, mais il semble que l'effort ne s'est pas poursuivi. Aujourd'hui, on s'aère, on veille, on mange et on dort au contact direct des odeurs nauséabondes, conséquences des conduites d'eaux usées bouchées ou potables éclatées. L'anarchie totale. Elle est aggravée par cette longue suite de charrettes à bras des fruits et légumes. Elles « squattent » la voie publique, empêchent toute circulation automobile de jour comme de nuit et abandonnent leurs déchets sur la voie publique. Qu'ils soient de restauration, boucherie ou alimentation générale, les magasins, du moins leurs gérants respectifs, oublient qu'ils ont l'obligation de respecter l'hygiène et la salubrité dans leurs activités. On est très loin de cette obligation avec des produits de consommation à la portée de n'importe qui, y compris des rongeurs, insectes nuisibles, de la poussière et des éclaboussures d'eaux usées.