Durant trois journées, un séminaire de formation a eu lieu à l'occasion du 10e anniversaire de l'assassinat de Abdelhak Benhamouda, au niveau du siège de l'UGTA ainsi qu'à l'université Emir Abdelkader, ayant regoupé plusieurs instances syndicales. Il a été organisé par l'Institut arabe de la culture ouvrière affilié à l'Organisation arabe du travail et les recherches sur le travail en Algérie effectuées par l'UGTA, en partenariat avec l'union wilayale de Constantine. Y ont pris part les représentants des syndicats arabes, dont Ahmed Atef, directeur de l'université arabe du travail en Egypte et Mohamed Bendjedi, représentant syndical de Sousse. Le séminaire tendait, entre autres, à s'assurer que l'organisation et la concertation sont un droit qui fait partie intégrante du mouvement syndical, à créer la conscience que l'opération de la négociation générale est une nécessité pour tout un chacun autant que pour le mouvement syndical et à sensibiliser les partis de la production sur la nécessité d'un accord entre eux afin de mettre au point un traité social se basant sur une compréhension réciproque de tous les partis, et sur les risques de la mondialisation qui visent la société sur tous les plans, à savoir, économique, social, culturel ainsi que politique. De son côté, Boudjemaâ Rahma, secrétaire général chargé des relations extérieures et de l'immigration à l'UGTA, a saisi cette opportunité pour annoncer que le Bureau du travail arabe a décrété la date du 28 janvier comme étant désormais, la Journée de la solidarité des travailleurs arabes. La clôture du séminaire a été l'occasion pour les membres de l'UGTA de procéder à la remise d'emblèmes aux familles des défunts Abdelhak Benhamouda et Aïssat Idir, « en signe de reconnaissance et de considération des travailleurs de Constantine », a expliqué Boudjemaâ Rahma. De son côté, Mohamed Bendjedi a intervenu pour transmettre « un message d'amour, de fidélité et de solidarité au nom du peuple tunisien », saluant au passage les travailleurs « palestiniens, irakiens, libanais, syriens, égyptiens ainsi que tous les travailleurs du monde arabe ». Le président de l'APW, Rabah Boussouf, de Constantine a, pour sa part, recommandé de rester fidèle aux idées véhiculées par Abdelhak Benhamouda.