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Logements participatifs à Ouargla
Une cité ou un coupe-gorge ?
Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2007

Est-ce trop demander que d'exiger après six ans d'attente, l'eau, l'électricité et le gaz ? C'est pourtant une cité en plein terrain accidenté dont le flanc est livré au vent, sans viabilisation et dont certaines maisons sont enfouies sous le sable, que nous avons visitées. « Dès le crépuscule, tout le monde se cache.
On ne peut ressortir que le lendemain avec les premiers rayons du soleil, sinon impossible de reconnaître sa propre porte quand tombe l'obscurité », nous dit Salem. Il est clair que tous ceux qui se sont risqués à habiter la cité des 55 Logements participatifs, programme 1999 de Haï Ennassr (c'est pour que les responsables sachent de quelle tranche du participatif il s'agit !), vivent dans la tourmente. Les problèmes posés ne semblent pourtant pas de l'ordre de l'impossible. Il s'agit, selon M. Sichi, leur porte-parole, de viabilisation générale, soit les raccordements nécessaires en eau potable, réseau d'assainissement, électricité et gaz de ville en plus de l'éclairage public et du trottoir. Certains ont effectué de coûteux travaux, beaucoup attendent que la zone soit habitée pour ramener leurs familles de peur de l'insécurité. Les uns ont investi plus que les autres, vu la dégradation accélérée des murs. Tous ont procédé à un assainissement, beaucoup ont recouru aux murs de soutènement à cause des risques d'effondrement, l'un d'eux a bénéficié d'une maison construite comme une cave ensablée. Il n'y a jamais mis les pieds. Cela résume un peu le calvaire des uns et des autres. M. Sichi et sa femme se sont lancés, au prix de leur quiétude et celle de leur famille, dans des travaux qui n'en finissent pas, souffrant été comme hiver de l'irrégularité du courant électrique piraté auprès des voisins, et du manque d'eau. « Mes enfants vivent dans la peur d'une nouvelle explosion, car l'année dernière le frigo et le climatiseur ont reçu des masses retentissantes, Rabi Ster ! », nous dit l'épouse. La dégradation des habitations est loin d'être prise en charge, bien que le programme initié par l'agence foncière locale de Ouargla devait être un projet pilote, puisqu'il s'agit des premiers logements participatifs de la wilaya. Mais comme tout nouveau programme, les moyens et le suivi n'ont pas été au rendez-vous surtout qu'à l'époque il n'existait pas de projets de logements autre que le social de l'OPGI. La liste nominative des premiers bénéficiaires en dit pourtant long sur les conditions de son élaboration et les espoirs d'avoir à bas coût des logements qui rentraient vite dans le circuit de la spéculation. Selon nos informations, sur les 55 logements initiaux, une vingtaine seulement n'a pas été revendue en seconde ou troisième mains. La plupart des premières mains sont celles de directeurs exécutifs mutés ailleurs, présidents ou membres d'APC, chefs de daïra ou militaires. Des gens qui sont de tous les programmes.
Haï Ennasser délaissé
Cette observation est d'autant plus significative qu'elle pourrait expliquer les raisons de l'abandon de certaines maisons inhabitées à ce jour et uniquement fréquentées par les rôdeurs, drogués et autres débauchés qui dérangent la quiétude des familles qui y résident. A plusieurs reprises, le commissariat de police d'El Khafdji et la brigade de gendarmerie ont été sollicités pour débusquer et arrêter les délinquants. Huit ans après son lancement, ce projet n'a pas encore été finalisé. Preuve en est que plusieurs autres quartiers l'ont largement dépassé, constituant le nouveau noyau de la nouvelle ville d'El Khafdji, qui est l'extension urbaine de Ouargla. Les actes administratifs avec la mention en cours de régularisation délivrés aux habitants, stipulent pourtant que toutes les commodités et aménagements étaient compris dans le prix de l'assiette du terrain de 300 m 2 entièrement viabilisée et cédée aux bénéficiaires pour 300 000 DA. En octobre 2005, l'agence foncière est venue réclamer un surplus de 210 000 DA pour finaliser le coût global du terrain auprès des Domaines, dire son avis et accélérer la délivrance des actes de propriété définitifs. Elle s'est vite rétractée vu le refus d'obtempérer de certains bénéficiaires encouragés par la confirmation de la direction des Domaines que l'assiette de 300 m2 coûtait 36 000 DA, selon l'ancien barème et que l'assiette globale n'a été payée que dernièrement par l'agence foncière. A signaler que les PV de réception des clés datés du 28 décembre 2003 et signés par le gestionnaire de l'unité de réalisation de l'AFL contredisent l'exigence des 210 000 DA supplémentaires puisqu'ils comportent la mention « exempt de toute dette ». Contacté, le directeur de l'agence foncière locale nous assure que les problèmes de la cité des 55 logements de Haï Ennassr seront pris en charge sans aller plus loin.


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