Le chef du gouvernement s'est exprimé en termes plutôt flous hier sur la délocalisation de la ville de Hassi Messaoud, refusant de donner une échéance précise à l'opération. Ainsi M. Belkhadem confirme que les 306 familles, habitant les différents bidonvilles de Hassi Messaoud, seront déplacées dans un avenir proche. La nouveauté, non annoncée par M. Belkhadem, est que différents sites de la wilaya ont été retenus et non des chalets comme initialement annoncé comme première étape de la délocalisation. Il annonce par ailleurs l'installation officielle à Hassi Messaoud, et dans un avenir tout aussi proche, du conseil d'administration de l'entreprise à caractère commercial et industriel qui devra gérer la ville. Celui-ci s'attellera en priorité, selon les propos du chef du gouvernement, à l'élaboration de son propre bilan prévisionnel après l'adoption définitive du site officiel du nouveau Hassi Messaoud qui n'est peut-être pas Oued Meraâ, dans la commune de Hassi Ben Abdallah, si on interprète les paroles du Premier ministre. Ce dernier assure par contre que le gouvernement est résolu à rechercher l'excellence dans cette nouvelle ville qui répondra à des standards mondiaux du point de vue urbanistique et standing de vie. La nouvelle ville devra compter 15 000 habitations, selon le plan initial et c'est à se poser de sérieuses questions sur l'éventualité réelle de la délocalisation des 52 000 habitants de Hassi Messaoud, officiellement recensés, surtout que les projets de construction, y compris ceux d'envergure comme des hôtels de grande capacité, sont toujours en cours et financés par des banques étatiques. Nous apprenons par ailleurs de source digne de foi que le choix du siège de l'entreprise de gestion de la nouvelle ville de Hassi Messaoud n'est autre que la nouvelle bâtisse construite à Hassi Messaoud non encore inaugurée et qui devait abriter l'inspection territoriale de l'éducation nationale située en plein centre-ville. Le maire de Hassi Messaoud aurait officiellement remis les clés de la bâtisse, il y a deux semaines. Signalons également que le ministre du Commerce a refusé de se prononcer sur les raisons du dégel de la délivrance du registre de commerce durant l'avant-dernière semaine du mois de décembre au profit de quelques personnes. Cette disposition n'a pas été niée par le ministre qui nous a précisé qu'il venait en qualité d'accompagnateur uniquement. Ouargla. De notre bureau