Après s'être dotée d'un nouveau siège, l'APC vient compter à son actif l'informatisation de l'état-civil de la commune. Ce ne sont pas moins de 70 723 actes de naissance, 20 434 actes de décès et 18 843 actes de mariage qui ont été numérisés pour un montant de 1 544 400DA. L'opération a pris 10 mois pour être achevée. De la sorte, la numérisation va permettre de préserver les registres de l'état civil de l'usure, puisque la consultation électronique pour l'établissement des actes ne passera désormais plus par leur manipulation. 6 micro-ordinateurs fonctionnent, à la grande satisfaction de ceux qui se rendent aux guichets de l'ancien siège de l'APC. Il n'y a que les fiches individuelles et les fiches familiales qui sont établies en manuscrit. Le chef du service, un technicien en informatique, a comptabilisé qu'il se délivre 44 actes en 20 mn, ce qui est considérable en terme de fluidité, comparé à l'ancien mode. Cependant, déplore-t-il, le succès de l'opération a son revers dans la mesure où les citoyens, au lieu de se contenter comme auparavant d'un ou de deux imprimés, en demandent plusieurs. « Normal, ils voient l'imprimante reproduire à satiété les actes à l'identique sans effort consenti par l'agent d'état civil. Il n'en reste pas moins que cela a un coût en matière de papier et d'encre. C'est une rame entière d'imprimés qui est consommée au lieu de moins de la moitié avec l'ancien système ». Et Zahraoui Mohamed, le maire, de se demander s'il n'y a pas lieu de faire contribuer tous ceux qui demandent plus de deux actes de façon à diminuer les charges pour la commune. Il reste que ce sujet d'inquiétude ne va cependant pas empêcher l'extension du service aux autres annexes de la mairie. Ainsi, la deuxième phase de l'informatisation va être celle de l'installation d'un réseau intranet pour relier les annexes au siège principal de l'état civil
