Le RCD n'a jamais arrêté ses activités, en dépit de l'embargo médiatique dont on a été victimes. » C'est ce qu'a déclaré le président du parti, Saïd Sadi, devant ses militants à l'ouverture des travaux du précongrès de la région centre, organisé hier à Alger. Pour Saïd Sadi, le RCD est et restera le tableau de bord du combat démocratique en Algérie. C'est pour cela, a-t-il lancé, que le troisième congrès du parti, devant se tenir le week-end prochain, sera « un événement important ». « Ce congrès se tient dans un climat politique et économique délétère. La permanence et le dévouement du militant du RCD permettent d'offrir au pays, pour la première fois depuis cinq ans, un événement politique majeur réhabilitant le pluralisme dans notre pays », a-t-il estimé. Dans la foulée, Saïd Sadi, qui sera certainement candidat à sa propre succession à la tête du parti, a évoqué la crise financière dont a souffert le RCD et qui a failli compromettre la tenue de ces assises. Un problème, a-t-il ajouté, qui a été résolu grâce à la mobilisation du collectif des militants et la solidarité des citoyens. Dans ce sens, l'orateur a soulevé la question du financement des partis politiques. Pour lui, l'Etat doit aider et financer les activités politiques des partis démocratiques. Revenant sur les préparatifs du 3e congrès, Saïd Sadi a affirmé que l'immigration et les 48 wilayas du pays seront représentées lors de ce rendez-vous. Selon le chargé de communication, Mohcene Belabbes, 2150 congressistes seront présents, les 8 et 9 février à la coupole du complexe olympique du 5 Juillet, pour prendre part à cet événement. Le RCD a, selon notre interlocuteur, parachevé au courant du week-end dernier les derniers préparatifs, en organisant six précongrès régionaux. Pour l'ouverture de ce rendez-vous, le RCD, a-t-il enchaîné, a invité des personnalités étrangères (des représentants des partis politiques marocains, le RCD tunisien, des partis français, UMP, UDF, PCF, le Fatah palestinien…) et des représentants des partis algériens.