L'hôtel Safir Mazafran (Zéralda) a lancé, cette semaine, la nouvelle carte du restaurant libanais Bilad Echam. Le repas libanais le plus connu est incontestablement le mezzé. C'est le hors-d'œuvre par excellence et il peut consister en quatre-vingts plats ou plus, joliment décorés. Le mezzé de base comprend le tabbouleh (persil haché, salade, menthe, tomates et oignons), le baba ghannouj (purée d'aubergines grillées et hachées à l'huile de sésame), le hommos (purée de pois chiches avec de l'huile de sésame), le kebbé (viande fraîche de mouton ou de veau, battue avec du blé concassé, assaisonnée et servie crue, frite ou grillée) et le labné (sorte de fromage crémeux semblable au yaourt). Il y a aussi plusieurs plats à base de viandes ou de poissons à découvrir. Les gourmets qui aiment les douceurs pourront se régaler. Les desserts libanais sont en général très sucrés avec la mouhalabia (pudding de crème de riz garni de confiture de pétales de roses et d'amandes), katayef aux noix et à la crème. Le chef cuisinier Raymond El Chakour, qui vient de Syrie, mêle créativité et élégance. Pour lui, il est important de retrouver le goût des produits utilisés. Le cadre s'adapte à toutes les envies, de l'intimité d'un petit groupe à un repas de famille. Une cuisine sensuelle dans laquelle le palais, mais aussi l'œil et le nez se doivent d'être séduits. Elément indispensable au repas libanais : le pain non levé que l'on utilise comme une cuillère pour saisir les aliments. La cuisine libanaise est d'une très grande richesse et propose des recettes souvent simples, pleines de saveur, et favorables à un bon équilibre alimentaire. Elle se révèle être une véritable alliance entre le plaisir des sens et le « bien manger ». La gastronomie s'est peu à peu imposée comme un des atouts essentiels du tourisme, un outil de rayonnement des grandes villes et des territoires ruraux au même titre que la culture et le patrimoine. Les responsables de l'hôtel semblent avoir bien compris les bénéfices qu'ils pourront tirer de ce rapport surtout pour augmenter le taux de fréquentation. Si lors de la saison estivale, il est plus ou moins important, le reste de l'année, les séminaires et les regroupements des sportifs compensent un peu la baisse du nombre de nuitées.