Les citoyens tiarétis, à l'instar de beaucoup de leurs compatriotes, vivent, à différents niveaux, mal cette bureaucratie étouffante. C'est une réalité amère qu'il ne faudrait ni occulter, ni aggraver par des surenchères politiques partisanes, encore moins prétendre éradiquer ce mal avec un mode d'emploi tant le phénomène pour irréversible qu'il paraît tend à s'atténuer, car sous-tendu par d'autres paramètres. Comme son nom ne l'indique pas, la bureaucratie reste ce « pouvoir excessif de l'administration », exercé souvent avec omnipotence à des niveaux de responsabilité quelconque, par des commis de l'Etat au détriment du citoyen. Une situation que tout un chacun vit ou vivra devant un quelconque guichet, entité ou administration. Dans un communiqué, le wali parle de la « réactivation de la commission de wilaya, présidée par le secrétaire générale » et menace de « recourir à des sanctions contre ceux et celles qui n'accomplissent pas leurs missions consciencieusement ». La scène tragi-comique qui a valu à un citoyen de Tiaret de se dévêtir publiquement contre le mépris affiché à son encontre devant les guichets de l'APC, n'est à ce titre qu'une illustration parfaite du trop-plein de rancœur exprimé contre la bureaucratie. Hélas.