L'association SOS hépatites lance un appel aux autorités pour mettre un terme aux répétitives ruptures de stock de médicaments au niveau des hôpitaux. Un vent de panique frappe depuis quelques jours les malades des différentes régions du pays. La rupture est enregistrée au niveau de plusieurs hôpitaux, selon M. Boualag, président de l'association. Il cite, entre autres, les hôpitaux de Barika, Souk Ahras, Koléa, Khenchela et enfin l'hôpital Mustapha Bacha à Alger. Le médicament en question est l'interféron nécessaire pour le traitement contre l'hépatite C. La situation est de plus en plus inquiétante pour ces centaines de malades, souligne M. Boualag, en signalant : « Pourtant, des instructions ont été données par le ministère de la Santé », a-t-il rappelé, en ajoutant : « Mais, ces instructions ministérielles ne sont pas appliquées sur le terrain. Les malades et les médecins sont confrontés à d'énormes problèmes concernant la disponibilité des traitements qui sont exclusivement mis à la disposition des malades par les hôpitaux ». Pour lui, le blocage est au niveau de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui « n'a pas assuré l'approvisionnement nécessaire des produits pour les mettre à la disposition des hôpitaux ». Une explication que les responsables de la PCH rejettent catégoriquement. Selon la directrice de l'approvisionnement, il n'y a pas de rupture de stock de l'interféron. « La dernière demande que nous avons enregistrée de l'hôpital de Annaba a été fournie. Il s'agit d'une quantité de 400 unités dont 220 ont été livrées et le reste est en cours de dédouanement. Nous avons servi tous ceux qui ont fait des commandes », a-t-elle précisé.