Contrairement au système de rémunération des entreprises publiques, le secteur privé rémunère “librement” ses dirigeants. Le premier responsable du Forum des chefs d'entreprises (FCE), M. Omar Ramdane, a confié à El Watan qu' " un patron privé touche entre 150.000 et 300.000 DA ". " Dans la mesure où la fiscalité reste élevée, les patrons du secteur privé préfèrent s'attribuer des salaires élevés. C'est une pratique dominante dans le privé ", estime M. Ramdane qui à tenu à faire observer l'importance de l'IBS (Impôt sur le bénéfice de la société) et de l'impôt sur le revenu. Généralement, le secteur privé se refuse à toute communication sur ce sujet craignant des interférences dommageables des services fiscaux. Le représentant de la Confédération algérienne des patrons (CAP), M. Merrakech, précise, de son côté, que le salaire des dirigeants des entreprises privées est arrêté selon " le temps consacré à l'entreprise ". En somme, les modalités de fixation des salaires des patrons privés restent assez floues.