Il veut ce que veut celui-là : Le bandit qui vient du soleil haï, par une obscure attraction… Ah, qu'une hypothèse, n'importe laquelle, soit sereine et bonne : idiots timorés, elle rend pour vous un son de vergogne. Corruption ou misère ou névrose : quel que soit le blâme vrai, il est pour vous un judas : (…) Pier Paolo Pasalini A l'initiative de l'Institut culturel italien et en collaboration avec la Bibliothèque nationale d'Algérie (BN), est animée hier à la BN, à Alger, une rencontre de poésie avec les poétesses italiennes Laura Pugno, Lidia Riviello et Elisa Davoglio. A tour de rôle, chacune de celles-ci a choisi un de ses poèmes à réciter. Ainsi Laura Pugno a choisi le poème La culture des plantes où elle dit : Chasseur-cueilleur singe carnivore fais un bond : (…) Toi-mon-tigre, mon-taureau, mais stèle, stèle noire Mâche avec soin le pain et le bois, le pain et l'argent qui t'envahit le corps coule (…) De son côté, Lidia Riviello a lu D'après Rhum et eau pétillante où elle s'interroge : (…) Mais comment faire pour concevoir… le nouveau-né ? Le mécanisme de la consommation se déclinait au féminin, une pleine lune parcourt à pied. C'était le moment de la production qui comptait, celui des pommes de terre blafardes du néon affiné par le modèle unique. C'était un moment visible et maternel Jusqu'au jeûne complet. (…) Enfin Elisa Davoglio récite D'après Olio burning : Entrouverts dans l'âme insolente du jour de temps en temps ravis par le silence caressé par tes muettes grappes de douceur (…)