Depuis la mise en œuvre de l'arrêté du wali d'Oran, le 15 mai de l'année passée, des moyens humains et matériels sont mobilisés afin de réorganiser la circulation, en mettant fin aux charrettes hippomobiles qui règnent dans les différents quartiers de la ville. A ce sujet, une source responsable de la coordination de l'Agence nationale de gestion du micro crédit (ANGEM) à Oran nous a indiqué qu'« il ne s'agit pas d'empêcher les propriétaires des charrettes de s'adonner à leurs activités, mais de les encourager à s'insérer dans un cadre légale ». A cet effet, « toute personne qui exerce un commerce ambulant, peut acquérir, au moyen du dispositif du micro crédit, une camionnette à 39 millions de centimes. La camionnette peut supporter un poids total en charge de 1 000 kg. Au crédit accordé par la banque, à hauteur de 70% du coût global du projet, s'ajoute l'apport de l'ANGEM sous forme d'un prêt sans intérêts, représentant 25%. Le reste, soit 5%, est supporté par le porteur du projet. » Par ailleurs, Notre source nous a appris que l'ANGEM a traité, dans ce cadre, une trentaine de dossiers parmi lesquels, 13 ont été déclarés éligibles au dispositif et déposés au niveau des banques. En dépit « de la bonne volonté exprimée par les pouvoirs publics », l'accès au crédit bancaire reste incertain. Aucun des postulants à cette formule ne s'est vu, jusqu'à l'heure actuelle, octroyer un crédit. Les vendeurs qui n'ont d'autres moyens pour exercer leurs activités que des charrettes, demeurent à la recherche d'une issue qui peut assurer leur droit de travailler.