Malgré l'arrêté d'interdiction du wali et les nombreuses saisies et mises en fourrière, depuis quelques jours, les citoyens ont remarqué un retour progressif des véhicules hippomobiles à travers les artères de la ville. Bloquant la circulation au niveau de plusieurs axes de la ville et provoquant d'interminables bouchons, les ambulants qui on recours à ce genre de locomotion ne semblent pas être inquiétés outre mesure. Les automobilistes, tout comme les citoyens qui avaient cru à la disparition totale de ces charrettes de nos artères, suite aux nombreuses opérations de police, ont dû faire face à l'amère réalité. Même si pour le moment les rues du centre-ville n'ont pas encore été investies par les charrettes et les ânes, dans d'autres quartier, notamment à Maraval, El Hamri, Ekmuhl, Sananes, Dar El Beida, etc., les véhicules hippomobiles qui avaient disparu un moment de la circulation ont repris leurs activités et leur nombre ne cesse de croître au fil des semaines. Pleines a caquer de fruits et légumes, les charrettes sillonnent les artères de ces quartier à longueur de journées. Bon nombre de ces hippomobiles ont été aussi remarqués au niveau des nombreux marchés des quartiers et même à Mdina Djdida. Apres avoir été chassés de la ville, les hippomobiles se son installés en nombre dans les communes rurales, avant de revenir à la charge et investir les ruelles de la ville d'Oran. Selon des sources de la division de l'hygiène et de l'assainissement de la commune d'Oran, plus de 200 charrettes et véhicules hippomobiles avaient été mis en fourrière, suite a l'opération déclenchée il y a presque une année. Cette opération se poursuit toujours, puisque chaque jour les services concernés procèdent à la mise en fourrière de nouvelles charrettes. D'autre part et selon ces mêmes sources, plus d'une vingtaine de familles occupant illicitement des étables et des poulaillers abandonnés ont été recensés à travers une dizaine de communes. Les familles qui ont squatté les lieux depuis plusieurs années ont procédé à des aménagements à l'intérieur, de façon à transformer l'espace en habitation. « Les squatters » qui ont été sommés, à maintes reprises de quitter les lieux, n'ont toujours pas déménagé.