L'énergie électrique est la trame de la civilisation humaine contemporaine. Elle constitue le fond sur lequel se détachent les événements marquants de l'histoire actuelle et de la vie de tous les jours. Elle occupe une place particulière dans la préoccupation des nations modernes parce qu'elle est une condition sine qua none du confort et du bien-être à l'échelle des individus et de la croissance et du développement à l'échelle des nations. Sa production va se développer à partir du 19e siècle avec l'apparition, en 1869, de la première dynamo industrielle mise au point par Gramme. La maîtrise de l'énergie électrique et sa production en masse va permettre à l'humanité de faire des bonds considérables dans les domaines de la science et de la technologie. C'est pourquoi, elle est devenue pour tous les pays, un enjeu stratégique essentiel, et pour les pays riches, un enjeu géostratégique majeur parce que sa production dépend d'autres sources d'énergie et notamment, du pétrole et du gaz dont ces pays sont dépourvus. C'est cet enjeu géostratégique qui est à l'origine des événements parfois sanglants dont l'humanité tout entière est en train de pâtir. Les spécificités de l'énergie électrique : De nombreuses caractéristiques spécifiques font de l'électricité une énergie complètement à part et absolument indispensable, pratiquement irremplaçable et économiquement utile et nécessaire, en effet : 1. En tant qu'énergie, les spécialistes lui reconnaissent, comme principale et importante qualité, la facilité dans le transport, la distribution et sa transformation en d'autres formes d'énergies. Elle a, cependant, quelques inconvénients : Elle ne se stocke pas. Produite, elle doit être consommée et le coût de son transport est relativement onéreux. Mais, ces inconvénients ne la rendent pas moins indispensable et irremplaçable comme énergie. Ces qualités finiront par en faire un produit de nécessité, pour ne pas dire de première nécessité, et les Pouvoirs Publics, dans tous les pays, s'impliqueront dans sa production, son transport et sa distribution et ce, par référence à la notion de service public (c'est une énergie d'utilité publique). 2.L'électricité, qui est une énergie finale, contrairement aux énergies primaires que sont le pétrole, le gaz, le charbon, le nucléaire (ce qui lui confère un caractère de noblesse) est l'énergie la plus utilisée à l'échelle planétaire : 50% des énergies utilisées. Des études prospectives faites, il y a une dizaine d'années, donnaient, à l'horizon 2000, la répartition de la consommation électrique par secteurs d'activités. "Le secteur résidentiel et tertiaire : 60% d'électricité sur le total des énergies utilisées. "Le secteur industriel : 55% d'électricité. "La sidérurgie (gros consommateur) : 30%. "L'agriculture : 15%. "Le transport : 5% en raison de la prépondérance de l'automobile comme moyen de transport. 3. La production de l'électricité est issue de différences sources : "Les sources thermiques classiques (pétrole, gaz, lignite, charbon) : pour 65% de la production mondiale. "Les sources hydroélectriques (la houille blanche) : pour 20% de la production mondiale. "Les sources nucléaires : pour 15% de la production mondiale. Il est remarqué que seuls quelques pays produisent de l'électricité par : l'utilisation du charbon et de la lignite : Grande Bretagne, Allemagne, Belgique. les barrages hydroélectriques : Norvège, Canada qui disposent d'importants cours d'eau à forts courants. Dans la majorité des cas, c'est le recours au pétrole et au gaz dont l'essentiel de la production mondiale est localisé dans les pays de l'OPEP qui sont en majorité des pays du sud. Le recours à l'énergie nucléaire s'explique par deux raisons : La crise pétrolière des années 80 qui a connu une inflation des prix et une rupture de l'approvisionnement a conduit certains pays inquiets pour leur indépendance énergétique à investir dans le nucléaire. Pour la même raison, certains pays qui ne disposent pas d'autres sources d'énergie ont opté pour le nucléaire. C'est le cas de la France. Cependant, on assiste, depuis quelques années, à un recul de l'option en raison : du choc (ou du contre choc) pétrolier, en 1986, dont a résulté un effondrement des prix du pétrole, de la pression de l'opinion publique et notamment, des écologistes surtout après la catastrophe de Tchernobyl. De tous les pays, seule la France maintient l'option du nucléaire (80% de la production d'électricité) et a fini pour devenir un leader mondial dans ce domaine en ayant également choisi de traiter les combustibles irradiés (usine de la Hague) au lieu d'un stockage à la surface. 4.Statistiquement, il est observé que 70% de la production mondiale de l'électricité sont consommés par 20% de la population de la planète, celle précisément des pays du Nord dont les pays du G8. Ainsi, la consommation " per capita " et par an, dans ces pays, est de : "17,3 MWH pour la Suède (c'est un record mondial) : ou 3,84 TEP "11,5 MWH pour les USA : ou 2,55 TEP "7 MWH pour la France : ou 1,55 TEP " 6 MWH pour le Japon : ou 1,33 TEP De toute évidence, ce ratio de la consommation d'électricité par habitant est symptomatique du degré, du niveau de développement économique atteint par le pays considéré. Dans les pays du Tiers Monde par exemple : "Ce même ratio est même inférieur à 0,5 MWH : ou 0,11 TEP "En Algérie, ce ratio serait de 0,83 MWH : ou 0,18 TEP 5. Des spécialistes observent que, dans ces derniers pays (du Tiers Monde), une augmentation de 1,5% de la consommation électrique correspond à une croissance économique moyenne de 1%. La production de l'électricité, comme le bâtiment, aurait-elle des effets d'entraînement sur le reste de l'économie ? On est tenté de dire : " quand l'électricité va, tout va ! ". L'investissement dans le secteur de l'énergie électrique : L'électricité représente, sur le plan mondial, 40% de la consommation d'énergie et 40% des investissements de production lui sont consacrés. Cet investissement porte sur quelques 600 milliards d'euros dont 30% pour l'Europe. La mission des industriels de l'électricité est d'assurer la production et/ou le transport et/ou la distribution. En amont, la production nécessite la construction de centrales thermiques équipées de turboalternateurs, de pompes, de chaudières et de réacteurs. Ce sont des équipements lourds et dont le financement très coûteux dépasse de loin, sauf montage financier approprié, les capacités des moyennes et même de grandes Entreprises. Par ailleurs, ces équipements lourds ne sont fabriqués que par quelques électromécaniciens d'envergure mondiale, capables de mobiliser d'importantes ressources financières nécessaires pour faire face à des dépenses onéreuses en recherche, en expérimentation et en temps de mise au point. Grâce à cette recherche de développement, il a pu être produit, par ces Firmes, des alternateurs dont la puissance atteint ou dépasse 1.500 MWH à 1.500 tours / minute. Ce sont ces mêmes constructeurs qui produisent les équipements de transport et dont les coûts d'acquisition sont également très élevés. Il y a lieu de noter l'apport considérable de l'électronique à l'industrie électrique dont les composants assurent, à ces équipements, puissance, rapidité et automatisation. Comme nous le constatons, d'un bout à l'autre de la chaîne, les investissements sont lourds et fortement capitalistiques. La valeur ajoutée attendue, qui garantit le retour sur investissement, ne peut qu'être très forte. L'organisation de l'industrie électrique : Indépendamment des exigences très lourdes en matière d'investissement et compte tenu de ce caractère que nous avons déjà évoqué de produits de nécessité ou d'utilité publique, les opérateurs de l'électricité, sur toute la chaîne, véhiculent la notion, en vérité propre aux pays latins (France par exemple), de service public si ce n'est dans l'encadrement, par les Pouvoirs Publics, de sa production, de son transport et de sa distribution (encadrement qui porte également sur les prix publics), c'est au moins, au niveau de la garantie, par les états de sa production. Ce caractère de service public ou d'intérêt public, et selon la conception des différents pays en ce qui concerne la liberté plus ou moins grande de l'activité économique, ont conduit, à travers le monde, à une implication directe de l'Etat dans l'industrie électrique (c'est l'exemple de la France) ou à l'acceptation d'un opérateur unique qui se constitue donc en monopole désigné de monopole naturel qui se justifie par une plus grande efficience et d'autres considérations techniques. Par le passé, l'Algérie, qui était un pays à régime socialiste, a opté pour une implication directe de l'Etat, à travers un opérateur unique (Sonelgaz). Ce choix, bien évidemment, était un choix politique pour ne pas dire idéologique et en dehors de toute autre considération technique. Pourtant ce même choix, d'un opérateur unique à qui est dévolu le monopole et qui est verticalement intégré, a prévalu dans les autres pays du Maghreb et même dans les pays du Nord de la Méditerranée (Espagne, Italie, France). La raison en est, sans doute, la volonté affichée par ces Etats " de faire de l'énergie électrique un bien public au service du développement économique et social dans une optique de souveraineté et d'indépendance ". En Algérie et parce que la réglementation va un peu plus tard permettre, le monopole de l'unique opérateur public qui est Sonelgaz, finira par être fissuré par les autorisations accordées par l'Etat à quelques gros consommateurs industriels (usines de liquéfaction du gaz, la sidérurgie et à la Sonatrach) pour pourvoir à leurs propres besoins Le choc pétrolier de 1986, qui s'est traduit par une forte baisse des prix pétroliers, a considérablement amoindri les recettes de l'Etat très fortement dépendantes des exportations en hydrocarbure. Pour maintenir son train de vie, le pays a fait recours massivement à l'endettement extérieur dont le volume a fini par remettre en cause la solvabilité du pays et son équilibre économique et financier. La solution est bien sûr le recours aux Institutions Monétaires et Financières Internationales qui, dans de pareils cas, ne peuvent que préconiser " un remède de cheval " qui est un programme d'ajustement structurel dont les conséquences ont été une dévaluation drastique de la monnaie, la compression des effectifs des unités industrielles déficitaires et la volonté affichée par l'Etat de procéder à la privatisation de l'activité économique. Partant de là, l'Algérie s'est engagée résolument, dès 1990, dans une politique de réforme structurelle et d'inspiration libérale. Bien évidemment, le secteur de l'électricité n'a pas échappé à ce train de réformes puisqu'une Loi N°02-01 du 5 février 2002 relative à l'électricité et à la distribution du gaz par canalisation a été promulguée. L'économie de la nouvelle loi est, en substance : "la suppression du monopole et l'ouverture, au secteur privé, des activités de production, "la création de trois Entreprises Publiques distinctes : pour les fonctions production, transport et distribution. La loi prévoit l'ouverture au privé du capital social des sociétés ainsi créées. Comme nous le constatons, il ne s'agit pas d'un cadre pour une privatisation totale du secteur de l'électricité et du gaz. L'Etat demeure, tout de même, assez présent pour garantir le service public et pour réguler le marché de l'électricité à travers des procédures et des organes dont la création est prévue par la loi (régime de la concession, organe de régulation, mise en place d'un opérateur marché pour le marché de gros, etc…). Les opportunités pour le capital privé national ou international d'investir dans le secteur de l'électricité en Algérie : 1.Production issue des énergies fossiles (le gaz naturel) : Comme nous l'avons vu précédemment, légalement le secteur de l'électricité et du gaz est ouvert à l'investissement privé. Pour l'électricité, c'est surtout sa production qui est ouverte au secteur privé. Comme chacun le sait, l'Algérie est un gros producteur de gaz naturel et les réserves prouvées sont relativement plus importantes que celles du pétrole. Le gaz naturel est un excellent combustible pour l'alimentation des centrales thermiques parce qu'il présente quelques avantages comparativement aux énergies fossiles. Son transport est relativement aisé, son coût est relativement bas et en plus, c'est une énergie propre, une énergie verte puisque sa combustion dégage moins de gaz carbonique par unité énergétique. Sa contribution à l'effet de serre est moins importante. L'existence sur place de cette énergie est pour les investisseurs un avantage comparatif indéniable. En fait, l'ouverture à l'initiative privée de la production électrique vise à régler une équation relativement simple : il s'agit de répondre aux besoins internes à l'Algérie en électricité, sans engager des ressources budgétaires de l'Etat par le recours au capital privé national et international. Pour répondre à ces besoins, à l'horizon 2010, les investissements nécessaires dans la production d'électricité sont considérables puisqu'ils sont évalués à quelques 1,5 Milliards de $ US (110 Milliards de DA), nécessaires pour mettre en place une puissance installée (en complément à celle déjà existante de 6.460 MW), de 4.900 MW. Comme nous le verrons plus loin, il y aurait des perspectives pour les PME-PMI s'il y a une volonté réelle d'en encourager l'intervention et notamment par le choix de petits ensembles, à la mesure de la capacité d'intervention des PME-PMI. 2.Production issue des énergies renouvelables : Deux types de considérations poussent vers l'intérêt de développer la production d'électricité à partir des énergies renouvelables : 2.1. Il y a d'abord le risque réel d'épuisement des sources d'énergie fossile : La consommation annuelle mondiale en combustibles est de l'ordre de 8 Milliards de TEP (tonne équivalent pétrole) et devrait atteindre 14 Milliards de TEP en 2010. Cette consommation augmente avec l'accroissement de la population mondiale. Selon les Nations Unies, celle-ci qui était légèrement supérieure à 5 Milliards en 1990 atteindrait les 10 Milliards en 2040. Au rythme de la consommation actuelle, certains experts prédisent l'épuisement des gisements de pétrole et de gaz dans 50 ans. Selon le Conseil Mondial de l'Energie, en 2020, les sources d'énergie non renouvelables ne couvriront, au mieux, que 30% des besoins de la planète. 2.2. Il y a ensuite le risque non moins réel du danger sur l'environnement de l'utilisation massive des énergies fossiles, à l'origine du phénomène de l'effet de serre dont les conséquences sur la vie terrestre, dont on n'a pas encore mesuré toute l'ampleur et qu'on découvre au fur et à mesure, est véritablement catastrophique. Ainsi, en est-il du réchauffement climatique qui résulte du renforcement de l'effet de serre principalement dû à l'émission de gaz carbonique dans l'air dégagé par la combustion du charbon, du pétrole et dans une proportion moindre du gaz naturel. Contrairement, les énergies renouvelables répondent parfaitement aux principes " du développement durable ¨, du fait de leur caractère inépuisable et de leur impact limité sur l'environnement et de la facilité de leur exploitation dans les pays industrialisés comme dans les pays en voie de développement. Malgré cela, le développement des énergies renouvelables n'a pas été significatif et leurs contributions demeurent aujourd'hui encore, marginales. La raison est bien évidemment d'ordre économique : la concurrence vive des énergies fossiles : charbon, gaz et lignite qui ont un coût très faible (sauf conjonctures particulières pour le pétrole) et des facilités de transport et de transformation qui ne plaident pas en faveur d'investissements en recherche développement pour améliorer les techniques d'exploitation de ces énergies pour les rendre financièrement rentables. Il n'existe pas encore dans ce domaine de " cercle vertueux ". Pourtant, les énergies renouvelables sont des énergies locales qui contribuent à l'indépendance énergétique et à l'emploi. Leur part dans le bilan énergétique mondial reste limitée : 19% de la consommation mondiale dont l'essentiel provient de l'hydroélectricité. 2.3. Les énergies renouvelables sont issues de différentes sources "L'énergie hydraulique : son exploitation, sous forme d'électricité, n'est rendue possible que dans les pays que la nature a doté de fleuves et de cours d'eau puissants (Norvège, Canada, Brésil, Egypte, etc…). "La biomasse (le bois de feu) : c'est une importante source d'énergie utilisée uniquement par la cuisson et le chauffage. Elle est également susceptible d'être utilisée pour la production de carburants (Ethanol à partir de la betterave, diester, en remplacement du gasoil, à partir du colza). Ce mode de production demeure excessivement coûteux et ne sera acquis qu'au terme de progrès technologiques considérables. La biomasse est utilisée en grande quantité dans les pays pauvres. En Algérie, elle connaît également une utilisation relativement importante pour la cuisson voire pour le chauffage. La géothermie vise à exploiter la chaleur du sous-sol à très grandes profondeurs. Les résultats de la recherche en ce domaine sont à attendre à très long terme. L'énergie éolienne : elle a connu un important développement depuis les années 1990. Son utilisation, à l'échelle industrielle, nécessite son implantation dans les pays pourvus de zones bien ventées et où le vent répond à des caractéristiques bien définies (de vitesse, de fréquence, de direction, etc…). L'Algérie semble disposer de nombreux atouts dans le domaine de l'énergie éolienne (existence de nombreuses zones bien ventées). Sa principale application étant la production d'électricité sur réseau, grâce au progrès technologique apporté à la réalisation des aérogénérateurs, Elle est devenue une activité industrielle et commerciale à part entière. Plusieurs aérogénérateurs peuvent être regroupés sur un même site pour former " un parc d'aérogénérateurs " constituant une " centrale éolienne " appelée aussi " ferme éolienne ". L'énergie solaire est surtout utilisée pour la production de chaleur (eau chaude) et relativement peu pour la conversion directe en électricité par procédé photovoltaïque. Ce procédé de conversion est surtout utilisé dans les régions où l'acheminement des autres énergies est difficilement réalisable. La baisse des coûts d'installation et l'amélioration des rendements sont en constante évolution mais, la compétitivité de l'énergie solaire n'est pas acquise et l'investissement ne pourrait se justifier que par l'isolement, en Algérie par exemple, de certaines régions (du sud et de l'extrême sud) pour alimenter, en électricité, des sites stratégiques (défense nationale, surveillance du territoire). Il est attendu de la recherche développement des résultats pour une utilisation en masse de l'énergie photovoltaïque. Compte tenu de l'étendue du territoire national algérien, il existe une réelle demande pour l'énergie solaire. 2.4. En Algérie, un Décret Exécutif (N°04-92 du 25 mars 2004) pris en application de la Loi 02-01 du 5 février 2002 est entièrement dédié aux énergies renouvelables et prévoit, au profit des investisseurs, de nombreux avantages très incitatifs. Ainsi, il y est institué : "Un régime spécial, par dérogation au régime commun, pour l'écoulement d'un volume minimal d'électricité et à un prix minimal. "Le droit d'utilisation et d'accès au réseau et le bénéfice d'une prime, mais à la condition de souscrire aux conditions d'un cahier de charges. " L'obligation faite au gestionnaire du réseau d'assurer la connexion au réseau. Les coûts qui en découlent feront partie " des coûts de diversification ". Cela veut dire que le financement sera assuré par un fonds spécial créé pour prendre en charge tous les coûts " de diversification ". "L'attribution au producteur d'une prime pour chaque kWh produit, commercialisé ou consommé : la prime est de : 200% du prix du kWh pour l'électricité provenant de l'énergie solaire, et 200% pour l'électricité provenant des systèmes hybrides (solaire - gaz) à la condition que la production provienne pour plus de 25% de l'énergie renouvelable. La prime diminue si le taux de contribution diminue. 200% pour l'électricité provenant de la valorisation des déchets, 100% pour l'hydroélectricité, 300% pour l'électricité éolienne, 160% pour l'électricité provenant de la cogénération. Ces encouragements et ces primes sont accordés pour des capacités de 50 MW maximum. Il est remarqué que les primes les plus importantes sont accordées à la production à partir de l'énergie éolienne (300%) et celles à partir de l'énergie solaire (200%). Pour rappel, le prix du kWh facturé à la clientèle est de l'ordre de 4 DA. Donc le prix de l'écoulement prime comprise serait de : 8 DA le kWh pour l'électricité produite à partir du solaire. 12 DA le kWh pour l'électricité produite à partir de l'éolien. Les énergies renouvelables, en ayant attiré l'attention des Pouvoirs Publics, semblent offrir aux PME-PMI de réelles opportunités d'investissement et plus particulièrement dans les domaines du solaire et de l'éolien.