A l'occasion du 1er Novembre qui commémore « l'entrée en lutte des Algériens contre l'ordre colonial et pour la conquête d'un avenir fait de démocratie », le Collectif pour la liberté de la presse en Algérie (Paris) appelle à une réunion qui aura lieu le 28 octobre à la Bourse du travail de Paris. Le collectif appelle à un « 1er Novembre pour les libertés », afin d'« exiger la libération immédiate de Mohamed Benchicou et Hafnaoui Ghoul et l'arrêt des poursuites à l'endroit des journalistes algériens ; la reparution immédiate du Matin ; la dépénalisation des délits de presse conformément aux recommandations des Nations unies ; la libération des prisonniers politiques actifs dans les mouvements citoyens. » Le collectif soutient que « la place de la liberté d'expression n'est pas en prison ». « En cette veille du 50e anniversaire du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la guerre de Libération nationale, les libertés pour lesquelles les Algériens ont lutté ne seraient-elles plus présentes que dans les discours ? La démocratie, comme les droits des femmes ne sont évoqués par le Pouvoir que pour masquer l'image d'un régime répressif aux yeux des opinions et des gouvernements occidentaux », souligne le Collectif. Des milliers de signatures ont été recueillies pour la libération de Mohamed Benchicou et de Hafnaoui, souligne encore le collectif.