La Fédération nationale des travailleurs pétroliers, du gaz et chimie (Fntpgc) a tenu hier à la Mutuelle des travailleurs des matériaux de construction à Zéralda (Alger) son 3e congrès après un retard qui aura duré près de 5 ans. Le secrétaire général de la Fntpgc, Badredine Mohamed, a annoncé son retrait pour mettre fin au cumul de fonctions, sachant alors qu'il occupe un poste de secrétaire national à l'UGTA, chargé de l'économie et des études. Le nouveau SG, les membres de la commission exécutive et ceux du secrétariat fédéral seront connus aujourd'hui. Le nombre de délégués présents est estimé à 390, celui des congressistes à 362, dont 27 femmes. Les congressistes ont arrêté un programme d'action pour le prochain quinquennat, en se référant aux préoccupations des travailleurs. Celles-ci peuvent être contenues dans le problème des contractuels, l'indemnité du zonage, la préservation de l'emploi, la formation syndicale et l'élargissement de la base syndicale. Le retard mis pour l'organisation de ce congrès a été diversement interprété par les délégués que nous avons approchés. L'un d'eux dira : « De report en report chaque année jusqu'à ce qu'on arrive au pourrissement. Et puis, il y a la loi sur les hydrocarbures qui a pesé également. » Un autre considère que la responsabilité incombe à la direction qui, en ajournant le congrès de plusieurs années, cherche à se maintenir en place. Par ailleurs, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui est intervenu pour le lancement des travaux du congrès, a déclaré que le gouvernement a répondu favorablement à la demande de la centrale syndicale de ne pas augmenter le prix du lait.
