Le patrimoine immobilier des entreprises dissoutes relevant des ex-Galeries algériennes (EDG) et des Aswaks sera mis à la disposition des jeunes et des sans-emploi. C'est la principale décision prise par le Conseil des participations de l'Etat (CPE) réuni, jeudi dernier, sous la présidence du Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia. Les infrastructures appartenant aux ex-entreprises de distribution des galeries et Aswaks seront transférées, indique un communiqué du CPE, sous l'autorité des walis territorialement compétents. La plupart de ces infrastructures seront transformées, indique-t-on, en locaux d'activités au profit des sans-emplois, notamment les jeunes promoteurs dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej). Néanmoins, les infrastructures ayant fait l'objet de soumission ou à caractère culturel, précise-t-on, ne seront pas concernées par cette opération de transformation. Les locaux qui sont demeurés fermer durant plusieurs années seront transformés, souligne-t-on, en infrastructures socioculturelles au bénéfice de la population locale. Le communiqué du CPE ne donne aucune indication sur les modalités de transformation de ces infrastructures relevant des ex-EDG aux jeunes promoteurs inscrits dans le programme Ansej. Comme, il n'a pas évoqué le cas de l'ex- Entreprise de distribution des galeries d'Alger (EDGA) dont la vente a été annulée en novembre 2002. Une opération suspendue sine die jusqu'à la mise en place “d'une nouvelle vision qui prendra en compte la valeur du patrimoine exceptionnelle des anciennes galeries algériennes”, affirmait le directeur des domaines lors de l'annulation de cette opération. Qu'en est-il des infrastructures ayant fait l'objet de soumissions telles que les ex-Galeries algériennes ? Et quelle est la démarche préconisée par les pouvoirs publics pour la vente de ces galeries ? Autant d'interrogations auxquelles le communiqué laconique du CPE ne fournit aucune réponse. F. M.