Au sein du vieux parti, la nouveauté est le choix fait de permettre à de hauts cadres de l'Etat et d'entités publiques de se porter candidat. Pas moins de 107 dossiers dont 23 incomplets ont été transmis au bureau national pour être passés au « crible ». Parmi les nouvelles figures, on parle du professeur Boualg, du retrait du formulaire par l'inamovible Hadjar Abdelkader, du président de la SGP- Centre des collectivités locales, Khaled Benzine ou encore Oribi Hadj Mohamed. Chez la formation d'Ouyahia, les jeux semblent être faits avec l'énoncé des deux premières têtes de liste, à savoir Boutouiga, l'actuel vice-président de l'APN, suivi de Hamid Belkheiri, secrétaire général du bureau de wilaya. Un classement qui aura vite fait de situer les enjeux au rassemblement qui table, pour les locales, sur l'ex-P/APC qui avait démissionné au plus haut fort moment de la crise née avec le wali et son propre groupe qui avait initié un retrait de confiance à son endroit. Omar Bekki, une carte à jouer comme au jeu de poker dont l'utilisation dépendra de la valeur que lui attribuent les joueurs. Au-delà de la bipolarisation FLN/RND, il y a les autres. D'abord, les islamistes du Hamas qui semblent revenir crescendo en retrouvant même un certain ascendant doublé d'une omniprésence sur la scène locale. Le député Boutemra qui avait claqué la porte du FNA après avoir raflé la mise en 2002 joue la carte du R.A.