Dans un entretien accordé jeudi à notre confère Liberté, le ministre délégué chargé des Collectivités locales a déclaré qu'un maire pour la capitale est indispensable. Reste à définir, selon lui, la manière dont il sera désigné : le suffrage universel à la base ou l'élection par ses pairs. Le ministre délégué qui a énuméré « six à sept éléments » introduits dans le nouveau code des communes dira que la démocratie participative permettra d'établir une relation « organisée » entre les élus et les citoyens. L'Assemblée populaire est appelée à organiser des sessions publiques avec des associations professionnelles, des représentants de la société civile et un certain nombre de personnalités compétentes pour débattre de ces points. « Cela ne veut pas dire que les propositions qui émanent de cette concertation seront immédiatement exécutables, car le pouvoir de décider reste dévolu à l'élu. » Le représentant du gouvernement a ajouté que la nouvelle loi des communes devra autoriser la « délégation de gestion » ce qui permettra aux Apc de donner « une délégation de service public à un organisme privé ou même étranger sur la base d'un cahier des charges défini par l'autorité de tutelle ». Quant au statut de l'élu, Dahou Ould Kablia a précisé que le président d'APC va être protégé au niveau de ses indemnités alors que le SG aura des « compétences propres » à lui, mais pas de « pouvoir » de décision.