La priorité sera donnée aux grands axes qui seront concernés, dès la semaine prochaine, par des opérations de chaulage, de jardinage, de bitumage et traités au cas par cas avec une prise en charge totale, ce qui nécessitera la mobilisation de tous les services communaux. Intervenant sur le bilan de la visite du président de la République et du roi Juan Carlos d'Espagne, le secrétaire général de l'APC d'Oran s'est gardé de donner un chiffre précis. Il a juste indiqué qu' « un effort supplémentaire a été consenti » mais, selon lui, les opérations d'embellissement de la ville ont été entamées bien avant que les autorités aient eu l'information confirmant, fin février, cette visite d'Etat. Oran concourt en effet, rappelle-t-il, pour le trophée de la ville la plus propre qui sera remis par le président de la République et tentera de reprendre le prix qui lui a été discerné en 1987. « Le travail a été entamé le 20 février à l'occasion de la journée nationale de la ville », atteste le même responsable lors d'un point de presse improvisé hier. « Comparée à la visite du président français Jaques Chirac où les travaux ont concerné toute la wilaya, celle du roi d'Espagne n'a pas nécessité de grosses dépenses car le tracé de l'itinéraire était connu à l'avance et limité dans l'espace et le temps », a-t-il estimé. Concernant les opérations futures, la priorité sera, selon lui, donnée aux grands axes (Le bd colonel Abderrezak, le périphérique, le bd Maata, le bd Mascara et d'autres) qui seront concernés, dès la semaine prochaine, par des opérations de chaulage, de jardinage, de bitumage, etc. et traités au cas par cas avec une prise en charge totale, ce qui nécessitera la mobilisation de tous les services communaux. Alors que la wilaya devra, pour une première tranche, débloquer une enveloppe de 25 milliards de centimes, l'APC, de son côté, contribuera à cet effort en mobilisant 10 milliards de centimes. Les travaux de réfection d'un km de voirie sont évalués à 1 milliard de centimes. Le secrétaire général de l'APC est revenu par la suite sur le cas du boulevard Adda Benouda, concerné par une réfection globale. La phase actuelle, après la pose de son enrobé, a trait à la réfection des trottoirs. Matériau esthétique On apprend ainsi qu'un premier avis d'appel d'offres a été infructueux et le prochain sera lancé incessamment. Ici, pour une superficie de 18 000 m2, la commune veut poser du travertin au lieu du carrelage habituel. Ce matériau est plus esthétique mais plus cher et une seule entreprise publique le fabrique à Sidi Bel Abbès. On compte également sur la participation des citoyens pour le traitement des façades des immeubles situés sur ce tronçon. Les délais de livraison sont fixés à 3 mois et d'ici là, le bd Adda Benouda aura consommé, à titre indicatif, 2 milliards de centimes pour l'éclairage public, 3 milliards de centimes pour les travaux hydrauliques et on prévoit 4,5 autres milliards pour les trottoirs. L'entreprise EPTRO engagée également dans la réfection des voiries de Sidi El Houari, comme c'est le cas pour le tronçon allant de l'usine Bastos à Bab El Hamra, devra également entamer, dès la semaine prochaine, les travaux sur la rue des Jardins et la rue Philippe. Il restera à l'APC le recensement des points noirs pour une mobilisation ciblée des moyens disponibles afin de les éradiquer. Des 1 000 bacs et 500 corbeilles de collecte des ordures éparpillés dans les quartiers, un nombre important a subi des dégradations ou des vols. Aussi, la rénovation des marchés (Gambetta, Saint Eugène, etc.) étant engagée, il restera à mettre un terme au commerce informel qui prolifère sur les trottoirs et empêche les commerçants légaux d'exercer à l'intérieur des enceintes prévues à cet effet.