Des locaux destinés à un usage commercial, bien de l'OPGI, et édifiés sur un site litigieux à Souk El Tenine, tardent à être livrés à leurs acquéreurs. A ce jour, ils n'y ont pas mis les pieds, bien que l'adjudication ait eu lieu en 2005 et qu'ils se soient acquittés des formalités telles que fixées par le droit au bail (payement et décisions établies) la même année. Cette situation découle de l'implantation des constructions sur un terrain d'assiette dont la propriété est réclamée pour une famille qui, selon les protestataires, aurait squatté les lieux depuis déjà longtemps. Et cette dernière aurait même introduit une action en justice. Dans une requête signée par huit attributaires, il est rapporté des travaux d'aménagement effectués à l'intérieur des locaux par cette famille « au vu et au su de toutes les autorités locales ». Autrement dit, les protestataires n'attendent pas moins que ces travaux « soient arrêtés jusqu'à eclaircissement de cette situation ». Les acquéreurs qui soulignent avoir engagé, « de fortes sommes » pour l'octroi de ces locaux, déclarent avoir tapé à la porte des instances locales « sans suite ». Ils soupçonnent l'administration de leur avoir tout simplement caché l'existence de ce conflit autour de ce terrain. « Au départ, personne ne nous a parlé de cette opposition sinon nous nous engagerions pas dans l'adjudication », nous dit un représentant des malheureux attributaires dont le mouvement de protestation qu'ils ont entrepris les a amenés à observer un sit-in devant la direction de l'OPGI.