Distribués en septembre dernier, les 20 logements sociaux de la cité Baccaro ne sont, à ce jour, pas raccordés au réseau d'électricité et risquent, apparemment, de ne pas l'être de sitôt eu égard aux nombreuses doléances des habitants malheureusement restées, selon eux, lettre morte. Toutefois, pour pallier l'indisponibilité de l'électricité, ces derniers ont recouru à des branchements illégaux avec tous les risques que cela suppose. D'ailleurs, ce piratage, selon de nombreux habitants de la localité, est parmi les causes des coupures répétitives que cause la surcharge. Les habitants de la cité des 20 Logements se disent lésés et victimes « de négligence et du laisser-aller ». Au niveau de l'agence OPGI de la commune, son responsable nous déclare que la non-assurance de cette prestation incombe à Sonelgaz car, explique-t-il, avant que ces logements ne soient distribués, l'OPGI s'est acquitté du droit de branchement auprès de Sonelgaz. « A chaque fois qu'on soulève ce problème de retard dans l'alimentation en électricité de ces blocs, il nous est évoqué un problème qui se pose au niveau de Sonelgaz elle-même, et qui consiste à la non-transmission du dossier du service technique vers celui de l'exploitation », ajoute notre interlocuteur. Un des responsables au niveau de Sonelgaz trouve « inconvenant de distribuer ces logements sans que cette commodité ne soit assurée par nos soins. L'OPGI a trop précipité l'octroi de ces logements ». Selon lui, le branchement électrique se fera incessamment. « En tous les cas, c'est nous qui payons le prix de ce malentendu. Rien ne peut justifier ce long retard pour une aussi simple opération de raccordement à partir d'un réseau déjà existant », constate, avec amertume, un des acquéreurs.