Les souscripteurs à l'acquisition de logements sociaux participatifs à Médéa ne savent plus à quel saint se vouer pour régler le différend qui les oppose à l'entreprise réalisatrice. Séduits par la formule et les propositions affichées par l'Entreprise de réalisation de Médéa (ERM) lors d'une exposition qui s'est déroulée à l'occasion d'une journée portes ouvertes, plusieurs citoyens intéressés ont rempli les différentes formalités exigées par le dossier de souscription pour se voir invités, huit jours plus tard, à s'acquitter de l'avance et dans son intégralité, soit 300 000 DA pour un F3 et 400 000 DA pour un F4. C'est à partir de ce moment que le calvaire des souscripteurs commence en se rendant compte que l'entreprise réalisatrice n'a pas rempli les termes du marché fixant le délai de réalisation à 12 mois. Après plus de 20 mois, le chantier des 54 logements sociaux participatifs n'a toujours pas dépassé les 5% de réalisation et a été même abandonné, car l'entreprise a pris tout le matériel pour aller renforcer un chantier de construction de 300 logements à Aïn Benian, selon une requête adressée par les souscripteurs aux autorités. L'arbitrage des services techniques (DLEP) est le seul moyen de permettre une relance du projet en confiant sa réalisation à un autre promoteur qui respecterait les délais de livraison. Après s'être constitués en association, les 54 souscripteurs en appellent aux autorités pour que leur problème trouve une solution équitable par l'application de la réglementation dans toute sa rigueur à l'égard d'une entreprise publique qui a fait fi de ses engagements vis-à-vis de ses clients.