Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Saïd Sadi a estimé, hier, lors de sa tournée algéroise, que “le temps des slogans, du paternalisme et de l'idéologie est révolu”. “Il est fini le temps des slogans, du paternalisme et de l'idéologie. Les Algériens ne demandent pas aujourd'hui qu'on leur dise où est le vrai du faux et où est le juste de l'injustice”. Pour le président du RCD, la campagne électorale, dont c'est l'avant-dernier jour, est le “moment privilégié” pour “sonner l'alerte” non pas pour consacrer, a-t-il dit, “la fin du régime, mais pour préparer l'Algérie de demain”. Rappelant que les raisons ayant poussé son parti à boycotter les précédentes législatives étaient les évènements de la Kabylie, M. Sadi a déclaré avoir “lu beaucoup d'espoirs” dans le regard des Algérois, au cours de ses sorties de proximité dans les 27 communes qu'il a déjà visitées. Il a indiqué avoir relevé une sorte d'attente de la part des citoyens concernant “la réintégration du RCD dans les institutions de l'Etat”, avant d'ajouter que “des militants islamistes montrent une relative volonté à la discussion lorsque je me déplace”. Tout en affirmant “regretter le fait de ne pas avoir vu les partis de l'alliance organiser des sorties de proximité” qu'il juge “opportunes pour être à l'écoute de la population”, M. Sadi a promis de faire entendre la voix des citoyens, une fois les candidats de son parti élus à l'APN. Répliquant aux critiques dont il a fait l'objet de la part de citoyens venus à sa rencontre, M. Sadi a fait remarquer que sa formation ne fait pas partie du gouvernement. M. Sadi s'est, par ailleurs, attardé avec des membres de l'Union des handicapés moteurs de Ben Aknoun où des handicapés lui ont exposé des problèmes, notamment le manque de chaises roulantes. Synthèse R. N.