Le troisième festival du tourisme saharien qui se tient actuellement dans la petite oasis de Taghit ne fait pas que des heureux. Des critiques ont été adressées à l'endroit des organisateurs pour avoir oublié d'inviter des associations locales comme celle des Amis de la Saoura et des opérateurs économiques, à l'image du gestionnaire de la Sarl Prodag 2000 qui, dit-on, finance bénévolement depuis des années les activités du mouvement associatif local. D'autres imperfections ont été relevées. Dès l'ouverture de la première journée du festival, le service de restauration de l'unique hôtel de l'oasis a été débordé (au déjeuner) par le nombre d'invités (près de 500 entre nationaux et étrangers). Mais les observateurs présents imputent cette carence au manque d'expérience et le début balbutiant de l'activité touristique dans la région que le ministre du Tourisme dans ses déclarations, relayé par les pouvoirs publics locaux, promet de relancer sérieusement.