Le projet du technoparc de Annaba sera-t-il concrétisé un jour ? C'est la question que d'aucuns se sont posées au lendemain de la Journée d'information organisée récemment à Annaba par l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT). Elle fait suite aux déclarations du directeur de cette dernière institution lorsqu'il a affirmé : « Actuellement, nous sommes au stade de l'opportunité. Nous reviendrons avec des décisions dans 2 ou 3 mois. » Les réponses sont à chercher dans le rapport relatif à une étude d'opportunité d'un technoparc à Annaba. Cette étude confirme que Annaba se prête, à tous les points de vue, aux conditions édictées pour la réalisation de pareilles infrastructures. Elles sont également dans les explications fournies par les représentants irlandais et britanniques sur la multitude de portes qu'ouvre un technoparc. C'est à cette dernière conclusion qu'était arrivé, en 2006, le wali Brahim Benghayou. A l'occasion de la visite de travail à Annaba de M. Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, le wali s'était empressé de donner son accord pour l'implantation du technoparc dans l'immeuble Ensid Chaïba (Sidi Amar). Ce faisant, il répondait à une des missions de l'ANPT qui prévoit l'acquisition de terrains nécessaires à la réalisation, l'aménagement ou l'extension des parcs technologiques.