En l'absence d'une réelle concertation avec les présidents des comités de quartier quand ceux-ci existent, des ensembles d'habitation à forte densité humaine sont à l'abandon. Il s'agit notamment des cités Sidi Maâmar, EPLF, Essalam... où des ordures s'amoncellent nageant dans les eaux stagnantes occasionnées par les dernières pluies. Par ailleurs, des rues y accédant et récemment bitumées ont subi d'énormes dégradations et certaines sont devenues quasi impraticables. A cela s'ajoutent des avaloirs obstrués depuis des mois retenant des eaux nauséabondes, notamment à la gare routière de Khemis Miliana et à la cité EPLF. Une situation d'autant plus délicate puisqu'elle touche des aires de jeu où sont installés des toboggans qui attirent de nombreux enfants. En parallèle, signalons que les opérations d'embellissement des quartiers se poursuivent donnant l'impression d'un véritable gâchis eu égard aux résultats obtenus.Dans ce décor fait de maladresses et d'imperfections, beaucoup se demandent où sont passés les services de l'environnement et les membres de la société civile dans cette ville pleine de contradictions.