L'Union des Associations de quartiers de la commune de Annaba (UAQA) n'en finit pas de relancer les autorités de la wilaya sur des engagements pris et jamais appliqués sur le terrain en matière de prise en charge des préoccupations des habitants. Notamment ceux du centre de transit implanté à proximité du bidonville de Sidi Harb I. Délogés de leur baraque respective dans le cadre d'une opération tiroir, les locataires de ce centre attendent depuis 3 années la fin de leur calvaire. C'est le cas également de ceux des 208 logements EPLF à proximité du centre en question, confrontés à la multiplication des constructions illicites, aux eaux stagnantes malodorantes été comme hiver, au non enlèvement des ordures ménagères et à la présence quotidienne de chiens et autres animaux domestiques errants. Ces problèmes et bien d'autres qui portent atteinte à l'environnement touchent de nombreux autres quartiers. Ils ont fait l'objet d'une multitude de réunions avec le chef de daïra. A Beni M'haffeur, 327 familles du site dit El Koudia n'ont toujours pas d'eau potable. A Refes Zahouane, le projet de réalisation d'un château d'eau, à même de réduire la contrainte sur les habitants, n'a toujours pas été concrétisé depuis des années. Aux 500, 1172, 100 et 50 logements de la grande cité Safsaf, Zaâfrania et à l'Elisa, les habitants se posent des questions sur la finalité des visites sur le terrain effectuées par le wali en 2005 et au début de l'année 2006. Rien n'a été fait en matière de prise en charge des préoccupations des citoyens, particulièrement le nettoyage des caves et des aires de jeu. Au quartier l'Elisa, conséquence de la construction en cours d'une clinique privée, la route à proximité et à forte circulation routière vers le CHU et la corniche menace de s'effondrer. L'autre problème posé par les habitants de la commune chef-lieu de wilaya porte sur la multiplication des points de vente à emporter des boissons alcoolisées. « L'implantation des points de vente de boissons alcoolisées à proximité des habitations, d'établissements scolaires, de centres pour enfants assistés... représente une véritable menace pour nos jeunes. Il s'agit d'un acte qui les incite à la débauche. Des disputes à l'arme blanche entre habitants des lieux et consommateurs ont failli s'achever dans le sang. Nous interpellons encore une fois le wali sur cette situations », a souligné Smaïl Dorbani, président de l'UAQA.