D'après un bilan de la sûreté de wilaya de Constantine, 18 personnes ont été traduites cette semaine devant la justice compétente qui a prononcé 12 placements en détention préventive, 5 mises en liberté provisoire et le placement d'un mineur au centre spécialisé de rééducation de Aïn M'lila. Un train-train habituel pour les tribunaux correctionnels de Ziadia et d'El Khroub, où les affaires liées au trafic de stupéfiants ont constitué l'essentiel du menu hebdomadaire. A ce sujet, les services de police ne cachent pas leur souci de mener d'un bout à l'autre de la chaîne, une lutte sans merci visant à endiguer la montée en puissance d'un phénomène exacerbé par des dealers basés de plus en plus aux abords des établissements scolaires, des cités et s'infiltrant surtout parmi les couches les plus fragilisées de la population. A.A., 34 ans, est l'un d'eux. Il sévissait à la cité des 312 Logements à El Khroub jusqu'au moment où, mis sous une étroite surveillance, il a été arrêté en flagrant délit par des policiers de la sûreté de daïra. La perquisition opérée chez lui a permis la récupération de 500 comprimés de Rivotril 2 mg, un produit hallucinogène particulièrement recherché par les toxicomanes. Un chef d'inculpation qui lui a valu d'être écroué par le tribunal compétent d'El Khroub. Par ailleurs, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, des éléments de la 2e sûreté urbaine ont intercepté, à la faveur d'un contrôle de routine, quatre jeunes en possession de 90 comprimés de Rivotril, d'une dizaine de doses de kif traité et de 2 poignards. Scénario identique à un barrage érigé au niveau du 4e Km , où des policiers de la 14e sûreté urbaine de Boumerzoug ont appréhendé deux jeunes dealers connus des services de police.