Aux efforts fournis par les directions des travaux publics, de l'énergie et des mines, de la santé et de l'hydraulique, répond le laisser-aller des élus des communes. En portant les défaillances de ces derniers à la connaissance de l'opinion publique, l'Union des associations de quartiers s'érige en porte-parole des 680 000 habitants. La réaction du wali ne s'est pas fait attendre. Pour l'amélioration du cadre de vie tant décrié par les citoyens sur toute l'étendue du territoire de la wilaya, Benghayou Brahim, le wali, a instruit la direction de l'urbanisme et de la construction à l'effet de provoquer une réunion avec cette union. Encore une fois, c'est une réunion qui répond à celle tenue le 8 octobre 2006. Elle a permis la création de la commission d'amélioration du cadre de vie. Les 26 représentants d'associations de quartiers avaient profité de l'occasion pour soulever de nombreux problèmes préjudiciables à ce cadre. Plusieurs mois après, aucune des préoccupations n'a été prise en charge. Heureusement que la Direction de l'hydraulique (DHWA) n'a pas attendu pour traiter la question des inondations et la vétusté des réseaux d'alimentation en eau potable des populations des 12 communes. Tout un chacun a relevé que malgré les fortes pluies qui ont caractérisé l'hiver 2007, il n'y a pas eu d'inondations ni d'habitations emportées par les eaux dans la périphérie du site urbain. N'était la déficience du réseau des eaux usées dans la commune chef-lieu, l'on aurait inscrit « RAS » sur le registre de l'assainissement. Il s'agit du résultat de l'opération d'assainissement et de protection contre les inondations, lancée par la DHWA. Elle a touché 4 communes et 21 agglomérations. Le montant du marché initial a nécessité plus de 99 millions de dinars. Au mois de mars 2007, le taux d'avancement des travaux est estimé à 90% pour un achèvement prévu à fin 2007. Curage, nettoyage du canal de ceinture avec aménagement et bétonnage de la section Kef Ensour, aménagement du bassin de rétention et réalisation d'un autre à Zaâfrania pour la protection des zones basses de la ville contre les inondations, réhabilitation des stations de relevage avec installation des groupes électrogènes à Annaba et El Bouni, ont été les actions entreprises. Intervenant sur la base d'un avenant, l'opération touchera 49 agglomérations. En charge de l'étude, le bureau suisse Bonnard et Gardel a achevé sa mission pour la prise en charge des 8 autres communes et 28 agglomérations. Un 2e programme d'urgence d'un montant de 1,25 milliard de dinars a été proposé à l'inscription sur la base des orientations techniques du bureau suisse. Il porte sur la poursuite du bétonnage des oueds, la réalisation d'un barrage sécréteur sur l'oued Bouhdid, la réalisation des jetées en mer aux débouchés des oueds Seybouse et Boukhmira. Pareille opération est justifiée par la vétusté de 45% du réseau, soit un linéaire de 413 km à réhabiliter et 932 km à curer.