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Des images insoutenables
Des cris, des larmes et… des morts à l'hôpital mustapha
Publié dans El Watan le 12 - 04 - 2007

Dix heures quarante-cinq hier. Un immense bruit étrange replonge les Algérois dans la psychose. La très forte explosion a été entendue dans tous les quartiers de la capitale.
C'est le siège du Palais du gouvernement qui venait d'être la cible d'un attentat kamikaze. Subitement, un gros nuage de fumée noire se dégageait du lieu de l'explosion alors que des sirènes des ambulances et des voitures de police retentissaient de partout. 11h passées, une file interminable d'ambulances affluaient vers l'hôpital Mustapha acheminant des blessés dont certains étaient dans un état grave. Certaines victimes étaient méconnaissables tant elles étaient totalement recouvertes de sang. Le service des urgences de cet établissement était submergé par un nombre important de blessés. Le staff médical semble être dépassé. Un climat morose est perceptible aux alentours du lieu où étaient pris en charge les victimes de cet attentat. Beaucoup de femmes fondent en larmes à la vue des corps. Au même moment, une personne appelle avec son mégaphone les bénévoles pour des dons de sang. L'accès à l'intérieur du service des urgences de l'hôpital est devenu impossible. « S'il vous plaît, y a-t-il des policiers parmi les victimes ? », interroge une femme. Un officier de police, visiblement dépassé par la foule nombreuse de personnes qui s'est déplacée pour s'enquérir des nouvelles de leurs proches, ne bronche pas. 11h30. Le ministre de la Solidarité nationale arrive sur les lieux. Approché, Ould Abbas nous informe qu'à ce moment il a été enregistré au niveau de l'hôpital un seul décès et une quarantaine de blessés. Le directeur de l'hôpital Mustapha, Dahar Yahia, annoncera une demi-heure après 3 décès parmi les 93 blessés acheminés vers son établissement. Les trois morts étaient tous des policiers. Notre interlocuteur a tenu à rassurer toutefois que l'ensemble du personnel médical, y compris les professeurs, a été mobilisé pour prendre en charge les blessés. Un officier de la Protection civile annoncera, pour sa part, que ses éléments ont dénombré huit morts sur la place où a eu lieu l'attentat, les Quatre canons. Cependant, ils était difficile de connaître le nombre exact de victimes tant le bilan pouvait à tout moment s'aggraver. Le chef du service des urgences de l'hôpital, Guerenik Mohamed, nous a d'ailleurs indiqué que le nombre de blessés graves avoisinerait la quarantaine. Kamilia, une enfant d'à peine trois années, se trouvait parmi les victimes. Elle s'en est sortie heureusement avec des blessures légères au niveau de la tête. Elle se trouvait au moment de l'attentat dans la crèche Esplanade située non loin du Palais du gouvernement. Selon une employée de cette crèche, deux enfants sont encore à l'hôpital dans un état critique. 13h, un jeune sort des urgences. Il était toujours sous le choc. Cet employé du ministère de l'Intérieur ne comprenait pas encore ce qui venait de se produire. « Je me trouvais à l'intérieur du ministère (ndlr, celui de l'Intérieur), soudain j'ai ressenti que tout me tombait sur la tête. » « J'ai cru à un tremblement », témoigne-t-il. Celui-ci, pouvant à peine parler, ajoute : « En tous cas, ce n'était pas une bombe, ça ne pouvait être qu'une voiture d'un kamikaze qui a foncé droit sur nous. » 13h passées, des sources de l'hôpital faisaient état de 5 personnes qui ont succombé à leurs blessures au niveau de l'hôpital. Ce qui faisait à la mi-journée d'hier au total13 morts au niveau du Palais du gouvernement.

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