« L'emplacement de l'ex-bidonville de Ain El Turk, appelé communément « le cloton », sera réservé à l'implantation d'édifices publics et d'espaces verts », a déclaré hier le chef de cette daïra à vocation essentiellement touristique. Selon d'autres sources, des propositions seront soumises très prochainement au chef de l'exécutif de la wilaya pour la réalisation immédiate d'infrastructures ayant un lien direct avec la vocation de cette localité qui a connu un essor urbanistique et environnemental important, en un laps de temps très court. D'autre part, l'éradication, mercredi dernier, de l'ex-camp de transit pour familles sans abri, le « Cloton », n'a pas encore réglé le problème des bidonvilles dont souffre la daïra depuis pratiquement deux décennies. Neuf autres camps de recasement hébergeant plus de 400 familles continuent d'agresser l'environnement de cette localité côtière et leurs occupants n'ont pas encore fini de galérer annuellement puisqu'à chaque averse, ces infortunés souffrent le martyrs, jusqu'à dissipation des nuages, nous font savoir quelques uns d'entre eux, venus assister à l'opération de relogement des 115 familles du camp du cloton, car ayant bénéficié d'un logement social dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire. L'opération s'est déroulée en début de matinée de mercredi, sous la direction du Chef de Daïra. La force publique ne s était pas déployée puisque tout s'est déroulé dans le calme, même si, quelques jours auparavant, l'on avait enregistré la contestation de quelques citoyens s'estimant lésés par l'administration locale. 34 d'entre eux furent arrêtés et relâchés pour se présenter le 7 mai prochain devant le juge près le tribunal de Ain El Turk. Les contestataires avaient bénéficié d'une citation directe, croit-on savoir.