Ce sont cinq listes qui ont été rejetées par la DRAG. Il s'agit de celles du RPR, du MND, de l'Infitah ainsi que celle portant le sigle FNIC. En comptabilisant les candidats recalés de ces listes avec ceux des rejets partiels, ce sont au total 35 candidats qui ont été écartés. Rien n'a été officiellement divulgué quant aux raisons de ces disqualifications. En conséquence, sur les 24 partis en lice au départ, il ne reste plus que 19 en course. Durant cette pré campagne électorale, une autre campagne bat son plein, c'est celle du recrutement des délégués des listes aux commissions de surveillance communales et de wilaya. Ces recrutements, comme cela est devenu une habitude, sont l'occasion pour amasser un pactole par nombre de tête de liste ayant acheté la couverture de partis n'ayant aucun ancrage local. On reconnaît ces listes aux querelles générées par les questions d'argent autour du recrutement des représentants aux csissep et cwissep, par l'absence de représentants en leurs noms dans les bureaux de vote et l'abstention de toute campagne électorale. Comme d'habitude, c'est l'administration qui, en l'occurrence, se charge d'assurer une certaine agitation pour appeler les citoyens à voter massivement. Mais, il s'agit généralement d'activisme que les mêmes représentants d'une société civile fantôme se charge d'assurer contre une subvention financière dont la dépense relève du mystère. Pour les législatives prochaines, il semble qu'après un moment d'hésitation, on ait décidé de leur faire reprendre du service.