Les 30 logements LSP (logements sociaux participatifs) en cours de réalisation au chef-lieu de la daïra de Makouda font l'objet d'une contestation ces derniers jours. Des acquéreurs des logements en question se sont présentés à notre rédaction pour se plaindre du fait que l'agence foncière de Tigzirt, qui est le promoteur du projet, « n'a pas respecté un certain nombre des termes du contrat d'acquisition ». En premier lieu, les plaignants ont affirmé que « l'agence foncière n'a pas respecté les délais de réalisation, car le projet accuse actuellement des retards de plus de 15 mois, sachant que la livraison de ces 30 logements était prévue initialement pour la fin de l'année 2005 ». A présent, certains bénéficiaires ont réceptionné leurs logements mais, selon les contestataires, l'agence foncière n'a même pas avisé les acquéreurs du début de l'opération des attributions. Pis encore, certains de ces logements ont été livrés sans électricité et, en plus, le site prévu préalablement compte une vaste cour qui n'est pas réalisée. Contactée par nos soins, l'agence foncière de Tigzirt, par la voix de son premier responsable, n'a pas manqué d'expliquer les raisons qui sont à l'origine de ces retards. Pour ce qui est de l'électricité, le directeur de l'agence foncière dira que « c'est un problème qui se pose pour toute la ville de Makouda. Pour que le site des 30 logements soit entièrement alimenté en électricité, le réseau doit être branché à la MT (moyenne tension) au lieu de la basse tension, et pour ce faire, c'est toute l'administration qui s'est engagée à régler ce problème car la solution n'est pas à notre niveau, en tant que promoteur immobilier », explique-t-il. Ce dernier, tout en affirmant que sur les 30 logements existants, 20 sont déjà livrés, ira jusqu'à laisser entendre que les retards sont dus principalement au problème d'électricité. Concernant la non-réalisation d'une cour prévue au niveau de ce site, le même responsable dira : « Si la cour n'est pas encore réalisée, c'est parce qu'elle demande beaucoup de temps, eu égard au terrain qui est trop accidenté. »