La nomination d'Akli au poste de manager général a soulevé des vagues au sein du club. Nous avons contacté les deux personnes concernées pour en savoir plus. Bouaratta dira à ce sujet : « Au moment où l'équipe de Blida commence à retrouver ses marques, on me sort un scénario diabolique avec l'installation de M. Akli au poste de manager ou conseiller technique du président. J'ai tout de suite refusé cette initiative malencontreuse. Plus grave, M. Akli était à Tlemcen dans le même hôtel que les joueurs, j'ai refusé sa présence au risque de déclarer forfait. Je suis le seul responsable du domaine technique. Je refuse toute interférence. Je n'ai pas besoin de conseiller technique. Si cette situation perdure, je suis prêt à me retirer sans faire de bruit... » Contacté à son tour, Akli dira : « J'ai été installé officiellement par le président en présence de M. Bouaratta. Les prérogatives de chacun ont été clairement définies. Je ne m'occuperai aucunement des affaires de l'équipe. La preuve, je n'ai jamais assisté à une séance d'entraînement de l'équipe seniors. Je n'ai jamais parlé à un joueur. Je ne suis pas venu prendre la place de M. Bouaratta. Dans ce cas, il aurait été plus simple pour le président de le limoger et de me mettre à sa place. Manager, c'est autre chose. Je ne comprends pas pourquoi M. Bouaratta se comporte de cette manière. Je suis surpris. » Bouarrata ne manquera pas d'ajouter : « Je démens formellement qu'il y ait eu installation officielle de M. Akli par le président, puisque j'ai tout de suite refusé puis quitté le bureau en menaçant de démissionner. Le président et son adjoint (M. Berber) m'ont rejoint au stade Tchaker en me demandant de continuer à driver l'équipe jusqu'au retour du président de son voyage en France avec promesse de régler ce problème. » Affaire à suivre donc.